Thursday, March 29, 2007
Ca, c'est le Japon!
23h33, mon portable sonne...je réponds...
C'est mon employeur qui m'appelle pour savoir combien m'a coûté un aller de chez moi à Harajuku...160 Yen, je crois...
Il me remercie, il raccroche.
Et voilà, et je me dis: dans quel autre pays au monde, on travaille encore à 23h30...
Réponse: aucun
Seulement Tokyo.
(Tokyo est un pays).
Lui, il travaille, et il s'imagine que c'est une heure décente pour appeler ses profs...dis je en bonne française...
A Otsuka, en tout cas, c'est bien calme, à 23h30, on entend encore quelques chanteurs d'enka, mais les mama des snaku commencent à raccompagner leurs clients à la porte. Otsuka est un pays très calme.
Stupeur, pas de tremblements
Mon superviseur vient de me faire une vraie fleur.
Une vraie fleur, c'est quand on peut partir du travail à 18h30 tout en étant payé jusqu'à 21 heures comme c'était prévu avant que l'étudiant ne dise qu'il avait un nomikai important.
18h31, je suis dans la rue, en route vers Harajuku, où un peu de shopping m'attend (alors que je devrais être à ce moment précis dans une pièce climatisée, fortement éclairée par une armée de néons...à réciter sous forme de tableaux toutes les règles de la grammaire française que je connais, le tout en anglais).
Et donc ainsi s'est terminée une expérience que mes proches ne manqueront pas de qualifier "de très bonne" même si je l'ai vécue comme "très pénible".
J'exagère sans doute un peu, mais j'ai quand même beaucoup pensé à Amélie Nothomb et son expérience dans une compagnie japonaise.
Moi, j'ai du enseigner un semblant de français pendant quatre jours à raison de 8 heures par jour, de 13hà 21h.
Intensif intense.
Je suis passée par l'excitation (de l'inconnu), à l'ennui, sur lequel je suis restée un peu trop longtemps, à l'excitation (enfin, c'est fini...).
Pendant ces quatre jours, j'ai été assignée à différentes salles. Le premier jour, 8 heures dans une salle minuscule, pourvue d'une fenêtre très étroite, où il faisait froid en plus. Le deuxième jour, la pièce est plus spacieuse, mais on y a retiré la fenêtre. 8 heures sans fenêtre.
Le troisième jour, nous avons gagné en confort, des fauteuils rembourrés autour d'une table de réunion ovale, toujours pas de fenêtre. Mon esprit en besoin d'évasion croissante se jette à corps perdus sur le calendrier, fenêtre de substition, très peu satisfaisante.
Le dernier jour, c'est l'apothéose, la salle est gigantesque, conçue pour deux profs et dix élèves, tout en longueur, elle donne sur la rue par un mur de vitres.
Il fait soleil, je peux même bronzer un peu en attendant l'élève qui a encore du retard...je suis une petite vénarde, aujourd'hui est vraiment mon jour de chance.
Comme son retard m'est annoncé à l'avance, je prends mon bouquin et vais essayer la hot fresh lemonade du Freshness Burger en haut de la rue.
Evidemment, il faudra quand même encore supporter les approximations de la langue anglaise de mon élève, ses tics verbaux "how do you say that" qui remplacent allègrement les "eto"...c'est à dire trente fois par phrase...
Je serre les dents, plus que 4 heures, et je suis libre....plus que 3h30...plus que 55 minutes...
Et comme ce job m'a apporté autant de satisfaction...enfin, bref, il va falloir que je craque une partie de l'argent, manière de rétablir les choses. Ca fait toujours ça quand on accepte un job que pour l'argent, dès qu'on le touche, il faut s'en débarrasser, au moins en partie, il faut apaiser quelque chose, combler un vide.
Ce qui me plairait c'est d'aller manger dans un restaurant de tofu tout un tas de spécialités que je ne connais pas encore...
Photo du personnage dans Le voyage de Shihiro (de Myazaki), celui qui mange tout le monde.
Une vraie fleur, c'est quand on peut partir du travail à 18h30 tout en étant payé jusqu'à 21 heures comme c'était prévu avant que l'étudiant ne dise qu'il avait un nomikai important.
18h31, je suis dans la rue, en route vers Harajuku, où un peu de shopping m'attend (alors que je devrais être à ce moment précis dans une pièce climatisée, fortement éclairée par une armée de néons...à réciter sous forme de tableaux toutes les règles de la grammaire française que je connais, le tout en anglais).
Et donc ainsi s'est terminée une expérience que mes proches ne manqueront pas de qualifier "de très bonne" même si je l'ai vécue comme "très pénible".
J'exagère sans doute un peu, mais j'ai quand même beaucoup pensé à Amélie Nothomb et son expérience dans une compagnie japonaise.
Moi, j'ai du enseigner un semblant de français pendant quatre jours à raison de 8 heures par jour, de 13hà 21h.
Intensif intense.
Je suis passée par l'excitation (de l'inconnu), à l'ennui, sur lequel je suis restée un peu trop longtemps, à l'excitation (enfin, c'est fini...).
Pendant ces quatre jours, j'ai été assignée à différentes salles. Le premier jour, 8 heures dans une salle minuscule, pourvue d'une fenêtre très étroite, où il faisait froid en plus. Le deuxième jour, la pièce est plus spacieuse, mais on y a retiré la fenêtre. 8 heures sans fenêtre.
Le troisième jour, nous avons gagné en confort, des fauteuils rembourrés autour d'une table de réunion ovale, toujours pas de fenêtre. Mon esprit en besoin d'évasion croissante se jette à corps perdus sur le calendrier, fenêtre de substition, très peu satisfaisante.
Le dernier jour, c'est l'apothéose, la salle est gigantesque, conçue pour deux profs et dix élèves, tout en longueur, elle donne sur la rue par un mur de vitres.
Il fait soleil, je peux même bronzer un peu en attendant l'élève qui a encore du retard...je suis une petite vénarde, aujourd'hui est vraiment mon jour de chance.
Comme son retard m'est annoncé à l'avance, je prends mon bouquin et vais essayer la hot fresh lemonade du Freshness Burger en haut de la rue.
Evidemment, il faudra quand même encore supporter les approximations de la langue anglaise de mon élève, ses tics verbaux "how do you say that" qui remplacent allègrement les "eto"...c'est à dire trente fois par phrase...
Je serre les dents, plus que 4 heures, et je suis libre....plus que 3h30...plus que 55 minutes...
Et comme ce job m'a apporté autant de satisfaction...enfin, bref, il va falloir que je craque une partie de l'argent, manière de rétablir les choses. Ca fait toujours ça quand on accepte un job que pour l'argent, dès qu'on le touche, il faut s'en débarrasser, au moins en partie, il faut apaiser quelque chose, combler un vide.
Ce qui me plairait c'est d'aller manger dans un restaurant de tofu tout un tas de spécialités que je ne connais pas encore...
Photo du personnage dans Le voyage de Shihiro (de Myazaki), celui qui mange tout le monde.
Tuesday, March 27, 2007
Isogashi mon amour
Isogashi est de loin le mot qui m'énerve le plus dans la langue japonaise.
Tout le monde l'utilise, tout le temps. Même (et surtout) les femmes au foyer que je croise tous les jours à la gym...donc isogashi est aussi valable pour dire qu'on n'a pour seule préoccupation le cours de yoga quotidien et le cours de français hebdomadaire.
C'est sûrement un autre isogashi qui est utilisé par les salary men qui passent très peu de temps à la maison, qui sont obligés de boire toutes sortes de boissons caféinées pour pouvoir dans la même journée être au bureau, au nomikai, faire du sport et prendre des cours de langues...aussi...
Du coup, pour dompter une pulsion assassine envers ce mot, je l'utilise moi aussi, surtout quand j'ai pas grand chose à faire, par exemple, quand je sors d'un cours de tai chi et que je m'apprête à enchainer sur un cours de pilates.
Je sens que ça fait plaisir à mes collègues de la gym d'entendre ce mot dans les vestiaires, quand on le prononce, cela crée une cohésion au sein du groupe; comme un moment fort de fraternité, on retient son souffle et c'est suivi par un grand soulagement. On s'est compris, clin d'oeil verbal entre les concernées.
C'est un mot magique.
Alors, je l'utilise mais je n'ai aucune forme de respect pour ce mot. Vraiment.
Tous ces hommes isogashi, c'est beau quand même.
Et la bière...ça va avec...
Thursday, March 22, 2007
Fan de...
Oui, je suis fan. Il est intelligent, beau, mystérieux.
Un corps d'homme tatoué avec une tête d'enfant innocent, je ne sais pas pourquoi mais c'est un mélange qui marche.
Il combat les méchants, protège les faibles, tombe amoureux d'une orpheline et donne sa vie pour sauver celle de son frère.
Bref, c'est un héros, c'est un vrai homme.
Grâce à Mme G., il est réapparu hier soir, pour 42 minutes d'action, de tension, et de passion...
Ce matin, il ne reste que quelques signes de son passage furtif...
Un corps d'homme tatoué avec une tête d'enfant innocent, je ne sais pas pourquoi mais c'est un mélange qui marche.
Il combat les méchants, protège les faibles, tombe amoureux d'une orpheline et donne sa vie pour sauver celle de son frère.
Bref, c'est un héros, c'est un vrai homme.
Grâce à Mme G., il est réapparu hier soir, pour 42 minutes d'action, de tension, et de passion...
Ce matin, il ne reste que quelques signes de son passage furtif...
Vive le printemps!
Ce matin, en visitant le blog de Gwen, j'ai appris qu'hier était le premier jour du printemps, grande nouvelle!!! Pour moi c'était seulement un jour férié, et le plaisir intense de passer un jour férié avec le carré m'a fait complètement oublier ce que nous étions censé fêter.
Pendant un an et demi, j'ai pesté comme une folle d'être obligée de travailler (pour la moitié des élèves en plus) TOUS les jours fériés, les français et les japonais, encore plus nombreux. C'est pour ça, pour moi, c'est une revanche...
Pendant un an et demi, j'ai pesté comme une folle d'être obligée de travailler (pour la moitié des élèves en plus) TOUS les jours fériés, les français et les japonais, encore plus nombreux. C'est pour ça, pour moi, c'est une revanche...
Dure vie que celle de ces pauvres profs de langues qui travaillent les samedis et jours fériés...
Heureuses les sans-travail-fixe, les baitos, les femmes au foyer, les femmes à la caisse, les femmes au ciseau, les filles à vélo, les photographes, les pâtissières, les cuisinières, les artistes, les peintres, les testeuses de produit de luxe, les dormeuses...
Pour un deuxième jour de printemps, je profite à fond d'une journée parfaite: la lumière est belle, la température douce, le vent modéré.
C'est une bonne chose, j'ai assez d'énergie pour faire deux cours de danse/aérobic, et je nettoie le frigo.
Mauvaise chose, j'ai maintenant les doigts qui sentent le vieux saumon fumé...berk!
Heureuses les sans-travail-fixe, les baitos, les femmes au foyer, les femmes à la caisse, les femmes au ciseau, les filles à vélo, les photographes, les pâtissières, les cuisinières, les artistes, les peintres, les testeuses de produit de luxe, les dormeuses...
Pour un deuxième jour de printemps, je profite à fond d'une journée parfaite: la lumière est belle, la température douce, le vent modéré.
C'est une bonne chose, j'ai assez d'énergie pour faire deux cours de danse/aérobic, et je nettoie le frigo.
Mauvaise chose, j'ai maintenant les doigts qui sentent le vieux saumon fumé...berk!
Monday, March 19, 2007
En route vers Roppongi
Je ne savais pas encore, quand Spike Lee m'a dit qu'on allait voir la tour de Tokyo, qu'on finirait dans un club de Roppongi.
La preuve en photo
La station d'Ikebukuro ne peut être vide sans trucage qu'à 1h20 précise...
Un peu tôt tout de même pour rentrer de Roppongi...
Quand on ne veut pas faire comme tout le monde, on va danser de 23h30 à 00h30, dans un club sur trois étages, on peut siroter deux boissons incluses dans le prix d'entrée, on a de l'espace pour mettre en pratique les pas appris dans les cours de hip hop, salsa, lounge (?!?), on laisse bouger son corps, il fait bon, les gens sont souriants.
Moi, je m'appelle Nikita, jeans, bottes fourrées et t-shirt petit bateau, un maquillage du matin, pas de paillettes, je me sens libre.
Mon chevalier porte le nom de son employeur sur le t-shirt...un couple d'enfer que personne est venu importuner.
Le club était parfait pour nous, ainsi que la course au dernier train, qui s'est conclue à la seconde près, avec la musique de Mission impossible qui a commencé à résonner pendant les montées et descentes des centaines de marches qui nous séparaient de la voie 12 vers Ikebukuro.
Une sacrée soirée...
Friday, March 16, 2007
Blanche Neige
Le Carré est parti à la bourre ce matin, il m'a téléphoné en bas de l'immeuble pour me dire qu'il neigeait. Je ne l'ai pas cru.
Je suis sortie, et c'est vrai, il faisait froid et humide, gris, mes yeux étaient fatigués par la lumière comme ces dimanches qui ne font que nous rappeler qu'on a trop bu la veille, et surtout pas assez dormi.
J'ai écourté mon escapade et me suis refugiée avec Gad et Audrey à Nice et Monaco, au soleil, au bord de la piscine, à boire des cocktails...bronzés, beaux et amoureux.
Ca fait rêver quand même un peu.
Je suis chez moi avec mon dotera de grand-mère. Blanche comme la neige, justement. Pas du tout prête physiquement à me mettre en maillot près d'une piscine...
mais mentalement...
Tuesday, March 13, 2007
Une photo de fleurs pour ma cousine, c'est son anniversaire, petit message perso: Bon anniversaire Sof', et t'inquiète pas, je te suis de près...
Le mardi, c'est ma journée "japonais". Je dois me lever tôt, souvent finir les devoirs avant le cours. Un petit tour dans la yamano, avec le même jeu qui consiste à toujours repérer quelque chose de nouveau. Puis le cours avec Beber, et notre prof pour qui tout, ou presque, tourne autour du mariage (no comment).
Un après midi princier: un canapé qu'il faut imaginer confortable, "Desperado" avec Salma et Antonio (et Tarantino), du coca et des sucreries de l'enfance.
Carambar bien sûr.
Ils sont ici depuis mon retour de France, personne n'en veut, ils sont pas bons, trop chimiques (trois nouveaux goûts: cola, oasis tea et grenadine) mais cet aprèm, j'en ai pris un, à défaut d'autre chose, et lui ai fait son sort.
Et pour aller jusqu'au bout, j'ai même lu la blague...
"Dans la série, c'est quoi le pire?
Que ton père se fasse un piercing sur la langue OU que ta mère se fasse tatouer un aigle dans le dos?"
"Dans la série: 3 bonnes raisons...
de ne pas tirer la tronche dans le bus:
1) Pour ne pas avoir la même tête que les autres voyageurs
2) Pour que les autres se demandent pourquoi tu souris
3) Pour que les autres se demandent pourquoi ils tirent la tronche
Ils se sont modernisés chez Carambar, où sont les blagues vieillotes mais "bon enfant"de notre enfance. En tout cas, le côté "blague qui vient d'un monde parallèle et passe loin de la terre" est toujours là, Dieu merci!
Je me demande s'il y a un bureau chez Carambar factory avec l'enseigne "Responsable des blagues", ou encore "créateur d'humour".
Ensuite, trois heures pour trouver le petit bouton sur lequel il faut cliquer pour accéder aux nouveaux messages de ce blog...no comment bis.
le mur aussi avait envie de se faire un après-midi "junk".
Le mardi, c'est ma journée "japonais". Je dois me lever tôt, souvent finir les devoirs avant le cours. Un petit tour dans la yamano, avec le même jeu qui consiste à toujours repérer quelque chose de nouveau. Puis le cours avec Beber, et notre prof pour qui tout, ou presque, tourne autour du mariage (no comment).
Un après midi princier: un canapé qu'il faut imaginer confortable, "Desperado" avec Salma et Antonio (et Tarantino), du coca et des sucreries de l'enfance.
Carambar bien sûr.
Ils sont ici depuis mon retour de France, personne n'en veut, ils sont pas bons, trop chimiques (trois nouveaux goûts: cola, oasis tea et grenadine) mais cet aprèm, j'en ai pris un, à défaut d'autre chose, et lui ai fait son sort.
Et pour aller jusqu'au bout, j'ai même lu la blague...
"Dans la série, c'est quoi le pire?
Que ton père se fasse un piercing sur la langue OU que ta mère se fasse tatouer un aigle dans le dos?"
"Dans la série: 3 bonnes raisons...
de ne pas tirer la tronche dans le bus:
1) Pour ne pas avoir la même tête que les autres voyageurs
2) Pour que les autres se demandent pourquoi tu souris
3) Pour que les autres se demandent pourquoi ils tirent la tronche
Ils se sont modernisés chez Carambar, où sont les blagues vieillotes mais "bon enfant"de notre enfance. En tout cas, le côté "blague qui vient d'un monde parallèle et passe loin de la terre" est toujours là, Dieu merci!
Je me demande s'il y a un bureau chez Carambar factory avec l'enseigne "Responsable des blagues", ou encore "créateur d'humour".
Ensuite, trois heures pour trouver le petit bouton sur lequel il faut cliquer pour accéder aux nouveaux messages de ce blog...no comment bis.
le mur aussi avait envie de se faire un après-midi "junk".
Saturday, March 10, 2007
Eiggam...
Friday, March 09, 2007
Le carré et moi sommes allés au restaurant hier soir, avec son père.
C'était très bien. Un restaurant au 49ème étage, à Higashi Shinjuku. Une très belle vue sur Tokyo, beaucoup de bonnes choses à déguster dans des bols minuscules, vraiment très agréable.
Et Beaupapa, qui nous donne pour seule réponse à tout ce qu'on dit:
-et le mariage, c'est pour quand?
Après quelques gorgées de vin rouge, je m'enflamme:
-Très bientôt, voyez-vous, on retournera en France, vous viendrez, toute la famille, et on mangera, on boira, on fera la fête...
J'ai fait un heureux...
et un surpris (j'aurais du prendre le carré en photo!).
Hiro est mon héros, je ne l'ai jamais caché, mais depuis que nous "sommes entrés" dans la série "Heroes", et que Hiro est aussi le prénom d'un des héros, je trouve qu'on va un peu loin dans la mise en abîme, au risque même de se perdre, je préfère me recentrer, et appeler mon Kareshi, Le Carré. C'est simple, c'est bien!
C'était très bien. Un restaurant au 49ème étage, à Higashi Shinjuku. Une très belle vue sur Tokyo, beaucoup de bonnes choses à déguster dans des bols minuscules, vraiment très agréable.
Et Beaupapa, qui nous donne pour seule réponse à tout ce qu'on dit:
-et le mariage, c'est pour quand?
Après quelques gorgées de vin rouge, je m'enflamme:
-Très bientôt, voyez-vous, on retournera en France, vous viendrez, toute la famille, et on mangera, on boira, on fera la fête...
J'ai fait un heureux...
et un surpris (j'aurais du prendre le carré en photo!).
Hiro est mon héros, je ne l'ai jamais caché, mais depuis que nous "sommes entrés" dans la série "Heroes", et que Hiro est aussi le prénom d'un des héros, je trouve qu'on va un peu loin dans la mise en abîme, au risque même de se perdre, je préfère me recentrer, et appeler mon Kareshi, Le Carré. C'est simple, c'est bien!
Wednesday, March 07, 2007
une boîte de bière, svp!
"Après avoir bu deux boîtes de bière, je dormis durant une demi-heure"...
Bien sûr qu'il dormit ce pauvre narrateur qu'on oblige à boire "deux boîtes" de bière...
Déjà quelques chapitres auparavant, il avait avalé une boîte de coca.
C'est comment une boîte de coca? Comment l'a-t'il ouverte sa boîte de bière, avec un ouvre boîte comme on ouvre une boîte de petits pois? ou bien a-t'il seulement soulevé le couvercle, comme pour une boîte à chaussures?
Pourquoi donc, au lieu de me laisser porter par La Course au Mouton Sauvage, je bloque sur quelque chose qui ne devrait être qu'un détail? Que se passe-t'il dans ma tête?
Il suffit que j'imagine ce personnage en qui je commençais à croire, en train de tenir sa grosse boîte de cassoulet remplie de coca...debout devant l'évier...et j'y suis plus.
Car à ce moment précis, je me souviens que ce ne sont plus les mots de Murakami que j'entends, ce sont ceux de son traducteur. On peut oublier cet intermédiaire parfois, mais là je suis obligée d'y repenser...j'ai envie de fermer le livre et je voudrais être capable de lire le japonais pour ne pas subir les lubies de quelque traducteur rétro.
Séoul: la plus petite maison du monde.
Bien sûr qu'il dormit ce pauvre narrateur qu'on oblige à boire "deux boîtes" de bière...
Déjà quelques chapitres auparavant, il avait avalé une boîte de coca.
C'est comment une boîte de coca? Comment l'a-t'il ouverte sa boîte de bière, avec un ouvre boîte comme on ouvre une boîte de petits pois? ou bien a-t'il seulement soulevé le couvercle, comme pour une boîte à chaussures?
Pourquoi donc, au lieu de me laisser porter par La Course au Mouton Sauvage, je bloque sur quelque chose qui ne devrait être qu'un détail? Que se passe-t'il dans ma tête?
Il suffit que j'imagine ce personnage en qui je commençais à croire, en train de tenir sa grosse boîte de cassoulet remplie de coca...debout devant l'évier...et j'y suis plus.
Car à ce moment précis, je me souviens que ce ne sont plus les mots de Murakami que j'entends, ce sont ceux de son traducteur. On peut oublier cet intermédiaire parfois, mais là je suis obligée d'y repenser...j'ai envie de fermer le livre et je voudrais être capable de lire le japonais pour ne pas subir les lubies de quelque traducteur rétro.
Séoul: la plus petite maison du monde.
Séoul: une robe qui attend son tour pour la grande cérémonie.
Sunday, March 04, 2007
Le Roi de Ueno
Ce dimanche a été parfait, le temps n'a pas filé comme d'habitude, au contraire il s'est étiré .
A Ueno, parmi les faux cygnes, les pigeons et les enfants, nous avons croisé "le roi des nénuphars" (qui sont en fait des lotus d'après Gw.).
Un beau col vert,
Et puis, un spécimen plus rare, de la race des gallinacés à crête rouge, appelé communément prince des gyozas
Saturday, March 03, 2007
Café copain, c'est un peu ça:
C'est pas très loin de Myogadani, la terrasse est au soleil, ainsi que les tables près des fenêtres. Hiro a pris un café, moi un thé à l'azuki...il y a des biscotti, des scones maison...
J'ai pas fait de photos de la porte d'entrée, ou du comptoir, je vous conseille seulement d'y aller et vous aurez la surprise. A la place, j'ai opté pour une photo de chèvre angora qui vit tranquillement en Ariège, elle a un prénom, mais je ne m'en souviens plus...
Mais surtout elle a des copines,
Thursday, March 01, 2007
Les résolutions de mars
Je me suis enfin levée à l’heure promise, c'est-à-dire 7h00. Hiro a mis son réveil pour 6h00, l’a laissé vibré à intervalles réguliers jusqu’à 6h35, jusqu’à ce que je demande la paix pour les 25 minutes restantes de plaisir cotonneux, et de silence seulement interrompu par l’action du nouveau gadget…le moulin à café manuel !
Réveil un peu pénible donc, mais obligatoire, si je ne me lève pas, je ne me lève pas…je veux dire que si je rate le coche à 7h00, je suis livrée à moi-même, seule dans un immeuble fantôme, où personne n’a besoin de moi. Le téléphone ne sonnera pas pour me réveiller, la sonnette non plus, il n’y a pas de gamin à nourrir, pas de pain à refuser à un labrador et un dalmatien déjà trop gras…
Je me lève donc, et je dois créer de l'action autour de moi, pour ne pas que le futon encore chaud me tende les bras et m'incite à la paresse...un bon livre, ou une grille de Sudoku (qui vient de France, paradoxe du Japon), une tasse de thé bouillant, ce serait la Dolce Vita à ma manière.
Réveil un peu pénible donc, mais obligatoire, si je ne me lève pas, je ne me lève pas…je veux dire que si je rate le coche à 7h00, je suis livrée à moi-même, seule dans un immeuble fantôme, où personne n’a besoin de moi. Le téléphone ne sonnera pas pour me réveiller, la sonnette non plus, il n’y a pas de gamin à nourrir, pas de pain à refuser à un labrador et un dalmatien déjà trop gras…
Je me lève donc, et je dois créer de l'action autour de moi, pour ne pas que le futon encore chaud me tende les bras et m'incite à la paresse...un bon livre, ou une grille de Sudoku (qui vient de France, paradoxe du Japon), une tasse de thé bouillant, ce serait la Dolce Vita à ma manière.
Je me l'interdis pour l'instant, et ouvre plutôt mon agenda sur lequel est notée ma prochaine mission…Jeudi 1 mars: "IFJ livres à rendre". Un de Kawabata qui ne m'a pas marquée (je l'ai à peine ouvert), et Kitchen de Banana Yoshimoto qui est recommandé par G. sur son blog.
Quand on tombe à la renverse pour un mélange tofu banane, comment ne pas tomber pour un livre au nom si tentant. Et exactement comme le tofu banane, j'ai adoré Kitchen.
Quand on tombe à la renverse pour un mélange tofu banane, comment ne pas tomber pour un livre au nom si tentant. Et exactement comme le tofu banane, j'ai adoré Kitchen.
Deux photos de banane-tofu façon futuriste et assez conceptuelle, on peut y voir d'autres formes, ça dépend...
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