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Wednesday, August 29, 2012

Maton

Demain, nous avons RDV au consulat de France pour nous inscrire, pour pouvoir ensuite renouveler les passeports. Il faut donc des photos d'identité (sans sourire, le regard droit devant, etc...).
Je me suis souvenue qu'il y avait un photomaton près du supermarché.
De l'extérieur, c'était un photomaton assez banal, plutôt moderne, neuf.
A l'intérieur, un écran d'ordinateur, et Windows ouvert, dont on ne peut pas sortir...donc la machine ne sait plus prendre de photos, et j'ai mis un billet de 5€ que je ne reverrai plus.
....
Plus tard, je cherche sur internet "photobooth+Amstelveen" et je tombe sur un site que voici: photobooth.net

qui a fait un lien vers le site suivant: La Joyeuse de Photographie

Demain matin donc:
6H45: se lever tôt, se préparer, bien se coiffer.
8H20: Jusqu'à la mairie à vélo
8H30: ouverture de la mairie, séance photomaton
9H00: Tram 5 jusqu'au consulat
10H00: RDV GVK
10H30: RDV ALKV

Tuesday, August 28, 2012

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Nous sommes dans le variant avec un corps, puisqu'il grandit jusqu'à mourir. Tous les jours, il y a une modification, et en même temps les fonctions sont répétitives. Donc, ce qui est toujours pareil, ce sont les besoins et c'est du mortifère pour l'esprit qui désire. Nous sommes tout le temps pris entre, d'un côté, des pulsions de non-vie, des pulsions de répétition -- ce que nous appelons en psychanalyse des pulsions de mort -- qui sont tout à la fois pulsions de mort de l'individu et pulsions de mort du sujet du désir, qui voudrait n'être pas né parce que ce serait plus facile; et puis, de l'autre côté, les pulsions de vie, qui sont de conservation de l'individu, et pulsions de désir.
Le besoin est répétitif, le désir est toujours du nouveau, et c'est pour cela que, dans l'éducation, nous devons veiller à ne pas satisfaire tous les désirs. Mais toujours en paroles justifier le sujet de dire ses désirs et ne pas l'en dissuader ni critiquer. Les besoins, oui, les satisfaire; les désirs, les parler beaucoup. Parole, représentation, dessin, mime, modelage, c'est ça qui fait la culture, la littérature, la sculpture, la musique, la peinture, le dessin, la danse, tout cela est représentation de désirs, et non vécu dans le corps à corps avec l'autre. C'est de la représentation pour communiquer avec un autre ses désirs. Et c'est là où l'éducation doit tout le temps veiller à soutenir le désir vers du nouveau toujours, et au contraire, ne pas satisfaire les désirs qui, aussitôt satisfaits, rentrent parmi les besoins qu'il va falloir répéter, et avec une sensation de plus en plus forte puisque le besoin, c'est une habitude, et que l'habitude, ça n'intéresse plus, c'est du mortifère. 
Tout est langage, Françoise Dolto

Voix/Vois/Voie/Vaut à/Voa

Depuis une semaine, j'ai un peu cette voix là:



Enfin, de loin bien sûr.

Sinon, je lis Dolto, ça me fait du bien, je prends des claques, décidément c'est un peu violent cette rentrée 2012.
Je vais laisser ma fille vivre sa vie.

Monday, August 27, 2012

Double

"Quand on fait plein de choses, la vie s'agrandit."
(Anzu L. Kamikawa V.)



Saturday, August 25, 2012

Wednesday, August 22, 2012

Magdaléniens

Les grottes du Mas d'Azil
Ere du même nom, sites, fouilles, propulseurs, harpons, silex, grottes, calcaires et argile, 17000 ans /10000 ans, d'autres chiffres vertigineux, intérieur de la grotte à 13°C constant et l'homosapiens, le même que nous sommes aujourd'hui. effet grain de sable.





Sunday, August 19, 2012

13.08.1975

C'était lundi 13 août, jour de mon anniversaire, le chiffre: 37.
H. et moi sommes partis à Marciac, sans A.
Certains ont appelé ça, romantique,ou encore en amoureux,
pour nous c'était tout simplement RARE, et BIEN!!!
Un week end de 24 heures en semaine, improvisation millimétrée.
Ecouter et regarder un concert, être assis au milieu des gens et des instruments, des sons, de la MUSIQUE.




Friday, August 17, 2012

Journée d'un(e) Caddie

In golf, a caddy (or caddie) is the person who carries a player's bag and clubs, and gives insightful advice and moral support. A good caddy is aware of the challenges and obstacles of the golf course being played, along with the best strategy in playing it. This includes knowing overall yardage, pin placements and club selection. Particularly in Europe, the vast majority of clubs do not offer caddies, and amateur players will commonly carry their own bag.(Wikipédia)




The word caddie comes from the gascon Occitan capdèth or capdet, meaning chief then younger boy (became cadet in French and refers to the Cadets de Gascogne: the captains serving in the French army in the 15th century who were the youngest sons of the aristocratic families of Gascony). The term caddie or cadie first appeared in the English language in the year 1634.[1](Wikipédia)




6.00 debout, petit déjeuner et contemplation du lever de soleil sur le hangar à chevaux
6.30 tenue de golf
7.30 en route
8.30 départ Tee 1
nouveau vocabulaire Pitch/putt/fairway/green/rough/bunker
12.00 18ème et dernier trou, retour...épuisée.


Saturday, August 11, 2012

39°Celsius

Annonce météo à la radio, 39°C, comme hier il faisait aussi très chaud, on s'est dit qu'on allait rester dedans une bonne partie de la journée. Alors, on a sorti le puzzle de 999 pièces, le DVD de Kirikou et le ballon de gym. Anzu est allée chercher le livre de Waechter, Papa pas à pas comme modèle pour notre relaxation (y a t'il vraiment besoin de relaxation quand il fait 39° C dehors, réponse: non, même pas!).

Comme Anzu n'est plus un nouveau né, nous n'avons pas pu refaire toutes les figures ci-dessous, mais nous en avons créé de nouvelles (qui ne feront pas l'objet d'une photo, promis).




Tuesday, August 07, 2012

A dos de, faire du, monter un


cheval pyrénéen

cheval japonais
La scène se passe quelque part dans les années 80, entre Cazaux de Larboust (JL et moi) et Sapporo (Hiro et sa mère).

Voyage

Je me suis demandée si c'était vraiment considéré comme un voyage de rentrer chez ses parents, dans sa ville natale.
C'est sûrement partir en vacances, mais peut être pas en voyage.
Il y a quand même toutes les étapes des préparatifs, tels la valise à faire, la réservation, l'achat et l'impression des billets électroniques.
Le jour venu, se réveiller en avance, et attendre que ce soit l'heure de partir.
On vérifie le sac à main, pas de boissons ni objets contondants.
Les passeports dans le sac, avec les billets.
A l'aéroport, on se dit que même la vie des aéroports avance et change.


Je me demande aussi si les hôtesses se sentent soulagées de ne plus avoir à enregistrer les bagages et négocier les kilos en trop, ou si au contraire, elles en veulent à ces machines qui leur prennent leur boulot (parce que même quand on râle, un boulot, c'est un boulot).
Je n'ai pas encore de réponse.

Et puis, enfin, le moment des Au revoir, à bientôt, à vendredi, c'est même pas dans une semaine, on s'embrasse, et bon voyage, avec les mains qui disent tout ça, en condensé.
En vol, de longues minutes à décider quelle zone est survolée par rapport à la qualité des nuages (densité, épaisseur, couleur). Rafraîchissements.
Atterrissage réussi. Débarquement.
Collecte des valises. Accueil aéroport d'arrivée.
Pour Anzu, décidément, cela a été un vrai voyage.

La Haye

Limoges

Saturday, August 04, 2012

Veille de départ

Nathan est venu hier soir, pour dîner, il est resté dormir, et vient de repartir maintenant.
Après plusieurs hugs, et des conversations infinies sur le pas de la porte.
Et voici quelques photos de vacances/visite des grands-parents, et puis c'est tout, car il y a encore une valise à faire.

Friday, August 03, 2012

Shine On, Bright and Dangerous Object

Le titre français est Accidents.
Et l'objet brillant et dangereux mentionné dans le titre original qui doit briller toujours plus fort, est Sam.

Sam était ma comète. De près, il était toujours une comète mais il était la comète avec laquelle j'habitais. Il était brillant et dangereux et je savais que sans lui j'aurais une vie que le monde considérerait comme tranquille - et je ne recherchais pas ce genre de sécurité. Je voulais la vie qu'ont les gens audacieux. Mais cela aurait pu nous séparer : Sam ne prenait des risques que dans le monde extérieur. C'était lui contre le monde : l'escalade, la moto qu'aucune compagnie ne voulait assurer, l'échelle de huit mètres qui tremblait et tenait par miracle contre une grange délabrée. Il prenait des risques calculés. Quand je l'ai rencontré, j'étais amoureuse de tout ce qui mettait le corps à rude épreuve. Ma notion du risque a changé avec l'âge. 
Accidents, Laurie Colwin





Thursday, August 02, 2012

Mot de passe

On n'était pas encore au café que j'avais déjà trouvé le titre. Je suis bon pour les titres. Kurt Vonnegut Jr. aurait dit à sa femme qui m'a rapporté le propos (je parle comme un journaliste maintenant) que j'étais le plus rapide "titreur" d'Amérique. 
On ne peut pas imaginer le nombre de bons livres qui circulent clandestinement à cause de mauvais titres. Dans les librairies, les rares commentaires que j'entends d'un livre, c'est à 90% à propos du titre. Les lecteurs me demandent souvent comment tel titre m'est venu à l'esprit. Je ne sais pas, moi. Je reste assis un long moment, et subitement le titre vient. Pas même le temps d'y penser dix secondes, le titre était déjà là. Comme s'il m'attendait au tournant. Tu cherches un titre, toi? On ne peut rien vous cacher. Alors, il me saute à la gorge et se retrouve étalé sur la feuille blanche. Je dois le contempler longtemps, le tourner dans tous les sens. Chaque mot, que dis-je, chaque syllabe, chaque lettre doit être à sa place. Quel que soit le livre, ce sont ces mots qui le représenteront. Ce sont ces mots que l'on verra le plus souvent. Pour les autres, il faudra ouvrir le livre. Alors que ces mots seront toujours là sous nos yeux. Ils contiendront tous les autres mots du livre. Pas besoin de relire le livre de García Màrquez, il suffit de dire Cent ans de solitude ou A la recherche du temps perdu s'il s'agit de Proust (on dit encore de Proust? Ce titre n'est-il pas connu de tout le monde?) et toutes les images du livre défilent alors devant nos yeux éblouis comme un rideau enluminé qui nous sépare de la déplaisante réalité. Et le temps de la lecture (les jours dans les cafés, les nuits près de la lampe, caché dans les replis de notre mémoire, remonte instantanément à la surface avec son cortège riche de sensations inédites. Un bon tire: quel fabuleux mot de passe!
Je suis un écrivain japonais, Dany Laferrière