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Thursday, December 13, 2012

12.12.12

End of Pisces era,
today, a new era begins.

The Aquarius era.
More spiritual.

Yoga is still so good for me.

Monday, December 03, 2012

Extension

Je ne suis que l'extension de moi-même.
Le dégoût pour certains parfums forts.
Pour les saucisses énormes de chez Hema, promenées dans leur papier blanc, tout en étant avalées en trois bouchées,
pour tous les aliments morts depuis longtemps, puis réchauffés maladroitement.

pour le parfum d'ambiance qui sort de la climatisation du centre commercial.

J'ai froid tout le temps aussi, ou presque. C'est pas nouveau tout ça.
C'est juste un peu plus fort.





Thursday, November 29, 2012

6th

6th shakra activation,
Also called the "third eye", can see beyond the material world,
center for intuition, dreams, creativity, imagination
Element: light
Colour: Purple
Taste/smell: vanilla, mint
Yoga is good for me...

Monday, November 19, 2012

Van Anzu- Ecriture/schrijven

troll

(par mimétisme, elle veut écrire, sur le clavier et en couleur)




(sur un éventail, son prénom en hiragana)






























































tttttt

Saturday, November 17, 2012

Dans le panier

J'étais à De Boomerang, au rayon livres anglais. J'ai aperçu son nom en grosses lettres TONI MORRISON et en lettres encore plus grosses juste au dessus JAZZ.
1.00 euro.
Au moins, dans ma vie, il y a des moments où je n'hésite pas.
Où je n'ai pas besoin de regarder la liste des ingrédients, de me demander si tout ce qui est écrit est vrai, si on peut avoir confiance, si je peux en donner à ma fille.
Jazz, T.Morrison. Rien de mieux à mettre dans le panier.

Now, down Fifth Avenue from curb to curb, came a tide of cold black faces, speechless and unblinking because what they meant to say but did not trust themselves to say the drums said for them, and what they had seen with their own eyes and through the eyes of others the drums described to a T. The hurt hurt her, but the fear was gone at last. Fifth Avenue was put into focus now and so was her protection of the newly orphaned girl in her charge.
From then on she hid the girl's hair in braids tucked under, lest whitemen se
e it raining round her shoulders and push dollar-wrapped fingers toward her. She instructed her about deafness and blindness---how valuable and necessary they were in the company of whitewomen who spoke English and those who did not, as well as in the presence of their children. Taught her how to crawl along the walls of buildings, disappear into doorways, cut across corners in choked traffic ---how to do anything, move anywhere to avoid a whiteboy over the age of eleven. Much of this she could effect with her dress, but as the girl grew older, more elaborate specifications had to be put in place. High-heeled shoes with the graceful straps across the arch, the vampy hats closed on the head with saucy brims framing the face, makeup of any kind---all that was outlawed in Alice Manfred's house. Especially the coats slung low in the back and not buttoned, but clutched, like a bathrobe or a towel around the body, forcing the women who wore them to look like they had just stepped out of the bathtub and were already ready for bed. Jazz, T. Morrison

Wednesday, November 14, 2012

je suis les deux à la fois

CITIES AT NIGHT, I feel, contain men who cry in their sleep and then say Nothing. It's nothing. Just sad dreams. Or something like that...Swing low in your weep ship, with your tear scans and your sob probes, and you would mark them. Women - and they can be wives, lovers, gaunt muses, fat nurses, obsessions, devourers, exes, nemeses - will wake and turn to these men and ask, with female need-to-know, 'What is it?' And the men say, 'Nothing. It isn't anything really. Just sad dreams.'
Just sad dreams. Yeah: oh sure. Just sad dreams. Or something like that.
Richard Tull was crying in his sleep. The woman beside him, his wife, Gina, woke and turned. She moved up on him from behind and laid hands on his pale and straining shoulders. There was a professionalism in her blinks and frowns and whispers: like the person at the poolside, trained in first aid; like the figure surging in on the blood-smeared macadam, a striding Christ of mouth-to-mouth. She was a woman. She knew so much more about tears than he did. She didn't know about Swift's juvenilia, or Wordsworth's senilia, or how Cressida had variously fared at the hands of Bocaccio, of Chaucer, of Robert Henryson, of Shakespeare; she didn't know Proust. But she knew tears. Gina had tears cold.
Richard raised a bent arm to his brow. The sniff he gave was complicated, orchestral. And when he sighed you could hear the distant seagulls falling through his lungs.
'Nothing. It isn't anything. Just bad dreams.'
Or something like that.
After a while she too sighed and turned over, away from him.
There in the night their bed had the towelly smell of marriage.
Martin Amis, The Information.

Je suis les deux à la fois, parfois Richard, les mauvais rêves, les sueurs froides/nocturnes, no it's nothing et parfois Gina, celle qui veut savoir ce qui ne va pas, avec son professionnalisme. Je connais l'odeur du mariage.




Monday, November 12, 2012

Le Sacre de la Rivière

Mai par Minoru

Minoru se marie, donc je vais avoir une "belle-soeur". La première.

Sunday, November 11, 2012

Minoru se marie

Dans sa lettre qui contenait l'invitation au mariage, Minoru a demandé (tout à la fin), si on avait vu les photos.
Quelles photos?
Trois jours plus tard, j'attrape la clé USB rose pour copier le CD du cours de Néerlandais pour V. (en me demandant à qui pouvait bien appartenir cette jolie clé),  je l'ouvre et découvre LES photos. Des photos d'Anzu qu'il avait prises sans nous les avoir données avant, quelques photos de son voyage (pré noces) en Thaïlande avec Mai, et quelques autres de son pays natal, Hokkaido (c'est tellement beau qu'on s'est demandé si ce n'était pas une méthode déguisée pour nous encourager à prendre nos billets pour Sapporo, pour le 15 décembre et assister tous les trois à la cérémonie de mariage, alors que pour l'instant, seulement Hiro a pris son billet...).










Tuesday, November 06, 2012

Pages cornées

Oui, moi je fais partie de celles qui cornent les pages des livres. Des livres qui m'appartiennent uniquement. Pas ceux qu'on me prête, ni ceux que j'emprunte à la bibliothèque, pour ceux là, n'importe quoi qui me passe sous la main fait office de marque-page, j'ai aussi quelques marque-pages officiels (je viens de vérifier l'orthographe du pluriel, c'est bien ça: marque-pages).
Donc, Martin Amis, The Information (quand on donne un titre en anglais, on met une majuscule à tous les mots). Une dizaine de pages cornées marquent des passages qui m'ont semblé utiles de garder, sinon, si on ne corne pas, ou si on ne prend pas soin de noter le numéro de la page, on oublie, en continuant la lecture, on relâche le passage dans l'anonymat de la masse du livre, et c'est fini.

  The weather wasn't great but it was still meant to be summer. Something had gone wrong with summer. But this is England - and that's nothing new.
  Consider. The four seasons are meant to correspond to the four principal literary genres. That is to say, summer, autumn, winter and spring are meant to correspond (and here I list them hierarchically) to tragedy, romance, comedy and satire. Close this book for a second and see if you can work it out: which season corresponds to which genre.
  It's obvious, really. Once you've got comedy and tragedy right, the others follow.
  Summer: romance. Journeys, quests, magic, talking animals, damsels in distress.
  Autumn: tragedy. Isolation and decline, fatal flaws and falls, the throes of heroes.
  Winter: satire. Anti-utopias, inverted worlds, the embrace of the tundra: the embrace of wintry thoughts.
  Spring: comedy. Weddings, apple blossom, maypoles, no more misunderstandings - away with the old, on with the new.
  We keep waiting for something to go wrong with the seasons. But something has already gone wrong with the genres. They have all bled into one another. Decorum is non longer observed.

Investigations

En attendant le retour d'Hiro, je suis sur le canapé avec Marcel, A la recherche, entre les mains, il me faut un moment pour savoir où je m'étais arrêtée, il y a deux cordelettes, une pour marquer une page que je voulais retenir, l'autre qui marquait la page où je m'étais arrêtée, le temps que je relise les quatre pages marquées par les deux cordelettes, j'entends déjà la clé dans la serrure.
J'ai réchauffé le repas, on a parlé de l'école car ce matin, c'est Hiro qui a parlé avec la maîtresse qui lui a annoncé une (autre) réunion, mais il ne sait pas quand, on essaie ensemble d'imaginer quel genre de réunion, pour quelles raisons la maîtresse veut voir les parents et surtout quand cette réunion aura-t-elle lieu. Nous supputons.
Quand Hiro finit de dîner, je lui annonce que je n'ai toujours pas retrouvé Noisette, lâchée hors de sa cage jeudi dernier. Je raconte où j'ai cherché, récits anthropologiques.

Ensuite, il y a l'opération à coeur ouvert du piano. le couvercle du clavier ne s'ouvre plus, normal la clé (à monter) qui est normalement sous le siège a été enlevée par des mains habiles, et placée (sans trop de préméditation) sous le couvercle et ça coince.
Grâce à une lampe puissante (les mêmes que l'armée américaine utilise), et une baguette japonaise longue, spéciale cuisine, nous avons réussi à déloger la clé, la faire basculer derrière le mécanisme, d'où elle n'empêche plus l'ouverture du couvercle, mais est désormais hors d'atteinte, tant pis.

Encore des papiers à déchiffrer, traduire, beaucoup d'hypothèses.

Enfin, évaluation de la quantité de grains de maïs et de graines de courges laissées pour N. par rapport à la quantité restante, après rapport et sous total...résultat...il apparaîtrait que N. ne soit pas venue se ravitailler, ce qui laisse supposer une possible (mais regrettable) hibernation. Le mystère reste entier.

Au cours de la soirée, il y a aussi, le changement de piles du thermomètre électronique qui donne une température différente à chaque tentative (sur la tempe). Franchement pas mal quand on veut être malade, on prend la plus haute, si au contraire, on n'a pas envie d'entendre parler de maladie, ni de fièvre, on prend la plus basse (qui peut descendre jusqu'à 32 degrés Celsius! Là c'est sûr tout va bien!).

Ci dessous: en-tête d'une enveloppe qui trône fièrement sur le meuble de l'entrée attendant d'être remise en mains propres à Madelein (la maîtresse), elle contient un questionnaire ultra exhaustif sur la santé d'Anzu, en vue de la visite médicale des 5 ans, remplie par moi.

GGD Amsterdam
Jeugdgezondheidszorg


          GRAAG DE VRAGENLIJST IN DICHTGEPLAKTE
          ENVELOPPE INLEVEREN BIJ DE LEERKRACHT


         NAAM KIND: ANZU K. (CLASS L)




Sunday, October 21, 2012

Antwerpen/Antwerp/Anvers

Découverte, on peut "parler" néerlandais, en dehors de chez nous.
A part qu'ici, on entend tout de suite qu'on ne vient pas de là.






Hiro dit: C'est rétro la Belgique, et les belges sont vintage.


Saturday, October 20, 2012

les vêtements ne sont pas des animaux de compagnie

Au début de ma réflexion, je me disais qu'il était inutile de garder des vêtements qui n'étaient jamais portés. Non, en fait, le début de ma réflexion, c'était que j'étais contente de pouvoir enfin porter ce blouson chaud mais court, et très épais, qui ne va pas avec la pluie, ni la neige, ni le grand froid.
Bref, il est parfait en ce moment. Alors je le porte et m'en félicite, parce que je n'aime pas que les choses restent là sans rien faire.
Je suis d'ailleurs ravie de les céder à quiconque les réclame, pourvu qu'elles servent à quelque chose, qu'elles vivent leur vie de choses. J. est tellement dans ce procédé que j'hérite d'elle de nombreux vêtements, parce que malgré tout, il n'y a que 365 jours par an, ce n'est pas suffisant parfois.
Si on continue, on se dit que ce serait bien que tout vêtement vive sa vie de vêtement, dignement, il est acheté, passe un moment dans la garde robe, est porté un peu/souvent/de temps en temps/régulièrement/tout le temps ou très peu/très occasionnellement/ ou encore....jamais.
Si c'est jamais, il doit changer de mains.

C'est comme un animal me dis-je, toujours sur le même fil de réflexion, s'il n'est plus heureux avec ses maîtres, il doit changer de foyer, tenter sa chance ailleurs.

Et pourtant non, les vêtements ne sont pas des animaux domestiques.

Ni les chaussures, d'ailleurs

Tuesday, October 16, 2012

Recette pour un week end calme réussi

Règle numéro 1:
Ne pas accepter d'invitation, quelle qu'elle soit (même pas l'invitation de dernière minute par les voisins du second).

Règle numéro 2:
Ne pas lancer d'invitation (même si c'est simple, rien).

Règle numéro 3:
Ne pas succomber à l'envie d'aller dîner dehors (vous le regretteriez, c'est sûr).

Règle numéro 4:
Tout au long du week end, chercher les moments ensoleillés (poster quelqu'un devant la fenêtre, si vous avez une famille nombreuse, c'est plus facile, il suffit d'établir un système de tour de rôles, la personne en charge peut avoir une autre occupation (lire, écrire, dessiner, jouer, etc...) l'important est de ne pas rater le moment où la pluie cesse.

mauvais calcul par la personne en charge, il a plu dès qu'on est arrivés à la forêt

Règle numéro 5:
Sortir (quand la pluie cesse donc, il faut sortir, le mieux est d'avoir préparé, pendant la pluie par exemple, pour ne pas perdre de temps, tout l'équipement d'une sortie en forêt (bottes de pluie, blouson, bonnets, gants si jamais). Bien inhaler, à pleins poumons l'air de la forêt après la pluie, vraiment rafraîchissant.



Règle numéro 6:
Passer du temps à manger, et à se reposer d'avoir mangé et cuisiné.
Utilisation réduite d'émetteurs à ions positifs comme les portables, les ordinateurs, les écrans, les appareils électro ménagers. Exception faite pour tout ce qui fait de la musique.

Règle numéro 7:
Passer du temps à parler des choses dont on n'a pas le temps de parler pendant les semaines chargées. Calmement.

Règle numéro 8:
Parler des voyages à venir (qui se feront, ou ne se feront pas, peu importe).


Règle numéro 9:
Trier les photos, et en accrocher au mur, enlever celles qui n'ont plus leur place.

Règle numéro 10:
Faire de la peinture, ou du pastel.




Friday, October 12, 2012

Negatieve ionen

J'ai fait une présentation dans mon cours de néerlandais. Je l'ai déjà dit, je sais, mais c'était important pour moi.
Tout d'abord, parce que j'ai pris ça comme un travail. Je me suis forcée à créer un document Power Point, qui est en japonais sur mon vieux Mac (déjà deux difficultés supplémentaires).
Je n'ai pas donné de titre, et je n'ai pas parlé du sujet, j'ai commencé par une question à la classe, et puis c'est parti...
L'idée c'était de parler de la pluie, qu'on a en abondance ici, et qui est une bonne source de régénération des ions négatifs pour notre environnement.
Jusqu'à hier, il faisait soleil tous les jours, à partir d'aujourd'hui, comme pour mettre en application la théorie sur les ions négatifs développée hier, il pleut, il va pleuvoir et il pleuvra.
Et personne ne pourra se plaindre, parce que les ions négatifs, c'est ce qui nous rend plus calmes et sereins.

Poème de Dylan Albarran

traduction en néerlandais et allemand (langues soeurs?)

Antimouvement

C'est encore Emilie Jolie qui l'endort, elle ne veut pas en changer, H. et moi connaissons tout par coeur, les paroles, les airs, les dialogues, les respirations. Je commence à n'en plus pouvoir.
Mais aussi, on peut dire que je me sens libre aujourd'hui. J'ai fait une présentation pour mon cours de néerlandais, que j'ai préparé depuis lundi dernier, et là, c'est fini, j'ai fait du bon boulot, et je me sens libre.
Et en colère un peu, envers Hiro qui a décidé de ne plus que grignoter à midi, et qui arrive le soir affamé, il mange et boit comme quatre.
A 21h, il dort comme un enfant. Mais l'enfant de la maison ne dort toujours pas.

Heureusement que ma correspondance avec G. m'éclaire.

Et puis j'ai trouvé ce livre, à la Bibliothek dans un rayon où je ne vais jamais.
Keepvogel en Kijkvogel, in het spoor van Mondrian, Wouter Van Reek.


Ils sont deux, ils dinent, et discutent. Ils cherchent le nouveau futur. Ils sont aux Pays-Bas (nappe néerlandaise).

Ils se mettent en route, et le soleil qui se lève les guide.

Un arbre-sceau, antennisation des branches, pas de feuilles

camions idéogramisés, changement de continent

urbanisation scellée

un doute subsiste

 mais non c'est bien ça, je reconnais, c'est Ikebukuro

しんじゅく?
NL/JPN (pour nous, c'est la version inverse)







Monday, October 08, 2012

Le défi

Ecrire sans utiliser les mots chargée, occupée, fatiguée.
Donc.
Il est 20h45, le week end est presque fini, mais c'est presque le meilleur moment, alors pas de larmes.
Je bois du thé.
Anzu s'endort, Noisette se réveille.
Hiro cherche un restaurant ou quelque chose de bon à manger, il est quelque part en Allemagne, à 5 heures de route d'ici.
Il me reste un exercice de néerlandais, schrijven, mais j'ai pas trop envie d'écrire, ni de parler du passé, ni d'en inventer un, vivement la leçon sur le futur...
Ensuite je lirai The Information de M. Amis, ou peut être Jazz de T. Morrison.
Dimanche soir tranquille,
Défi très facile. Réussi.

Dans la liste gigantesque des choses que je voudrais faire un jour, il y avait la confiture de tomates vertes (???), Anzu a ramassé toutes les dernières tomates sur le balcon, et ça a donné un quart de pot de confiture, et c'est très bon.
Je coche.

Friday, October 05, 2012

Semaine d'automne

La semaine a donc été chargée, je l'ai dit.
Nous l'avons arrêtée au jeudi soir, sans rancune, sans culpabilité.
Car même si Anzu est en mat sup, l'école n'est pas obligatoire avant 5 ans.
La piscine du vendredi aussi a été sabotée.
A la place, nous avons eu le temps de faire tout ce qui aurait pu devenir des contraintes insurmontables:
-réserver un billet d'avion pour Mahe qui va venir pendant les vacances d'automne
-acheter le cadeau d'A. qui fête son anniversaire mercredi après midi
-décider quel gâteau on allait apporter chez nos voisins demain soir
-acheter le chocolat noir et les pruneaux
Et puis jouer à la madame qui va au marché, à la sorcière qui fait une potion magique, etc...
sans être fatiguées, ni énervées.

Et surtout, transférer les photos de cette semaine sur l'ordinateur, et se rendre compte que c'était une belle semaine, bien pleine, bien colorée (et ensoleillée!):
Dimanche, regarder les gens qui courent à Vondelpark
H. et H. 


Bento du lundi couleurs automne
Jeudi sortie de classe à la ferme

Tuesday, October 02, 2012

UK years...

Mes semaines sont chargées. Il y a des rendez vous, je dois calculer le temps que je vais passer dans les transports, anticiper.
Il y a Anzu à déposer et à aller récupérer, entre temps, les rendez vous, les salutations du soleil, les cours de néerlandais, les devoirs de néerlandais.
Et manger, on continue de manger, tous les jours, même si on a moins de temps.

Alors aujourd'hui, j'ai déjeuné avec deux Hughs qui ont allégé mon emploi du temps, et je souriais en mangeant, ce qui n'est pas facile quand on y pense.




Tuesday, September 25, 2012

Thee zetten

Doe water in de waterkoker
Zet het knopje om hoog
Wacht tot het water koocht, pak 2 kopjes
Giet het kokende water in de kopjes
Hang het theezakje in het kopje

Voilà les instructions pour faire du thé de façon simple.
Nous avons toutes été d'accord pour dire qu'on était loin de la cérémonie du thé chez les japonais ou les chinois (ou même les anglais, mais il n'y a pas d'anglaise dans notre classe, seulement une galloise, alors le sachet lui va bien).
La prof a dessiné une bouilloire au tableau, en ajoutant qu'elle nous donnait le nom mais qu'on en faisait sûrement plus maintenant.
J'ai levé la main en criant: Ik heb er een, ik heb er een thuis!!!

Een Fluitketel (kettle flute)

Thursday, September 20, 2012

Mercredi - orient


Yoga, awareness, inner smile,
downward dog,
child position,
inhaling
pull, stretch, extend, grab, hold, keep, put down, up...
golden light, and pointed arrow,
breathing,
smiling,
respecting...your own limits.


殯の森Mogari no mori  (film japonais de Naomi Kawase)

Tuesday, September 18, 2012

An empire...

'Somewhere in New York, undoubtedly. They'd get right out of this area and Helene loves New York. She's always on to me to take her there so that she can hear some authentic jazz. She says that jazz in Scandinavia is quite interesting as far as it goes but it isn't authentic. I don't understand these matters myself, I must confess.'
'Neither do I, I'm happy to say. Does she know New York well?'
'She's never lived there.'
'Got any friends in the place?'
'None that I know of. Oh, they'll have slipped into some hotel somewhere.'
'Then you've really no idea where they'd be?'
'No, I don't, and even if I. . . ' Ernst broke off, smiling and frowning. 'Infectious, isn't it, don't you find?'
'What is?'
'Do and don't for British have and haven't. It's as if Americans regarded having as an activity whereas Englishmen regard it as a state, a condition. I connect this with the frequent American preference for this where British usage would favour that - who is this? on the telephone, for instance, as opposed to who is that? Thus where an American typically says I do this, showing concern with an activity related to an object that is immediately present, an Englishman typically says I have that, showing concern with a condition that need be none of his making and is related to an object that may be at a distance and in the past. Americans pursue the dollar; the British had an Empire. Fascinating to see the underlying assumptions, but not surprising. Language is before anything else the great social instrument. One Fat Englishman (Kingsley Amis)
Et cela résume la situation, laquelle? la situation où l'on se trouve quand on lit un livre qui dit à un moment donné quelque chose qui prend un sens particulier... lecture de livre entre 5h et 6h du matin à cause du cauchemar de moustique (non, pas le mien). Ensuite, école maternelle pour les uns et premier cours d'intensief Dutch 2, pour les autres,  et le couple de peintres qui s'occupe(nt) du balcon, et les muffins auxquels j'ai oublié de mettre du sucre (tellement préoccupée à y mettre du kéfir), et ma mère qui me raconte son retour de Strasbourg en avion, dans le cockpit, parce qu'elle avait vu naître le pilote, (comme si ça suffisait?), et Hiro qui me raconte Tokyo, par téléphone et les muffins qui ont failli brûler, pourtant sans sucre, et Anzu qui fait pleurer son invitée, etc...



Monday, September 17, 2012

Unité de mesure de l'absence




Je descends pour vérifier que les fenêtres sont bien fermées. Je jette un dernier coup d'oeil en mettant un pied sur la marche de l'escalier, et je vois ce halo bleu (sans retouche), et l'ombre de la lampe du bureau d'Hiro, et je pense à tout ça, son départ, je l'ai accompagné à l'aéroport, il m'a appelé le lendemain, il a chaud à Tokyo, il travaille beaucoup, il vient de passer la journée avec son frère, demain il travaillera un peu et il sera un peu libre, car c'est un jour férié, et après demain, il prendra l'avion.

Sunday, September 16, 2012

Kunst & kids festival




Poisson téléguidé qui passe au dessus de nos têtes.
Enfants qui veulent peindre leurs cauchemars, plus une libellule.
Du soleil toute la journée, musique, musique, musique.

Friday, September 14, 2012

Vendredi, c'est piscine

En plus de Montessori la semaine, Tulip Gakuen le mercredi après midi, voilà qu'on vient d'ajouter la piscine, le vendredi.
L'emploi du temps d'A. est au complet.
A partir de lundi, je commence les cours de néerlandais, et de yoga.
Emploi du temps complet pour moi aussi.

ps: A 16h00, hier, Noisette est descendue de sa cachette (les pédales du piano) pour venir chercher à manger. Prévisible.

Thursday, September 13, 2012

Classique

le fait qu'Anzu veuille un petit animal domestique
le fait qu'on ait acheté un hamster (animal solide, soins basiques, préconisé pour les enfants à partir de 4/5 ans, résiste à la chute, aux bruits...)
le fait qu'elle l'ait nommé Noisette
le fait que le hamster soit libre/perdu dans l'appartement depuis ce matin.


Tulip Gakuen

Anzu va à l'école japonaise du mercredi après-midi.
Moi, je retourne au Japon, dès qu'on franchit le pas de la porte, on est à nouveau là bas, c'est fou.

Film coréen: intense.



Tuesday, September 11, 2012

Position

H. vient de rentrer de Londres, et vient de repartir à Tokyo.
G. était à Montréal, elle part à NYC.
J. est arrivée à Strasbourg, elle repartira à St Denis.
C. va bientôt partir de Toulouse pour aller à Strasbourg.

Je ne bouge pas, je reste où je suis.
Je me sens centrale, voire centralisée.
Juste une impression sans doute.


Monday, September 10, 2012

photo booth

Photo maton, photos du matin,
maquillage trop clair, mais toujours très Chanel (test d'échantillons) ne reflétant pas le dimanche passé à la mer, et le samedi au bord de la rivière Amstel.
Lundi matin. Photos du lundi.

Coin de la bouche "Lio", et paupières plastifiées



Zandvoort An Zee

Ouderkerk Aan de Amstel





Wednesday, September 05, 2012

Editrice

Le texte français, traduit de l'anglais par ordinateur:

Les éléphants sont des usines-mangeurs et mangent une grande variété de différents types d'usines.

Grâce à ça, un fou rire, partagé avec Hiro, qui travaillait à côté.

(La phrase en anglais: Elephants are plant-eaters, and eat a wide variety of different types of plants).
C'est vrai qu'en anglais, plants, c'est soit les végétaux, les plantes, soit les usines.

Van Anzu

Monday, September 03, 2012

Le regard

Hiro voyage. Comme il part quelque part, il nous demande ce qu'on aimerait qu'il nous ramène.
Ce devait être ça la sensation, il y a très longtemps, celui qui partait loin, pouvait ramener des choses qu'on ne trouvait pas là où on était.

Il part à L. en Angleterre.
Il a demandé comment s'appelait l'auteur de Le panier de Stéphane, qu'on n'arrête pas de lire et qui nous fait rire à chaque fois. C'est surtout le regard qui passe entre Stéphane et chacun des animaux.
John Burningham. Il va chercher d'autres livres de lui.


Ensuite, il ira à T. au Japon.