En attendant le retour d'Hiro, je suis sur le canapé avec Marcel, A la recherche, entre les mains, il me faut un moment pour savoir où je m'étais arrêtée, il y a deux cordelettes, une pour marquer une page que je voulais retenir, l'autre qui marquait la page où je m'étais arrêtée, le temps que je relise les quatre pages marquées par les deux cordelettes, j'entends déjà la clé dans la serrure.
J'ai réchauffé le repas, on a parlé de l'école car ce matin, c'est Hiro qui a parlé avec la maîtresse qui lui a annoncé une (autre) réunion, mais il ne sait pas quand, on essaie ensemble d'imaginer quel genre de réunion, pour quelles raisons la maîtresse veut voir les parents et surtout quand cette réunion aura-t-elle lieu. Nous supputons.
Quand Hiro finit de dîner, je lui annonce que je n'ai toujours pas retrouvé Noisette, lâchée hors de sa cage jeudi dernier. Je raconte où j'ai cherché, récits anthropologiques.
Ensuite, il y a l'opération à coeur ouvert du piano. le couvercle du clavier ne s'ouvre plus, normal la clé (à monter) qui est normalement sous le siège a été enlevée par des mains habiles, et placée (sans trop de préméditation) sous le couvercle et ça coince.
Grâce à une lampe puissante (les mêmes que l'armée américaine utilise), et une baguette japonaise longue, spéciale cuisine, nous avons réussi à déloger la clé, la faire basculer derrière le mécanisme, d'où elle n'empêche plus l'ouverture du couvercle, mais est désormais hors d'atteinte, tant pis.
Encore des papiers à déchiffrer, traduire, beaucoup d'hypothèses.
Enfin, évaluation de la quantité de grains de maïs et de graines de courges laissées pour N. par rapport à la quantité restante, après rapport et sous total...résultat...il apparaîtrait que N. ne soit pas venue se ravitailler, ce qui laisse supposer une possible (mais regrettable) hibernation. Le mystère reste entier.
Au cours de la soirée, il y a aussi, le changement de piles du thermomètre électronique qui donne une température différente à chaque tentative (sur la tempe). Franchement pas mal quand on veut être malade, on prend la plus haute, si au contraire, on n'a pas envie d'entendre parler de maladie, ni de fièvre, on prend la plus basse (qui peut descendre jusqu'à 32 degrés Celsius! Là c'est sûr tout va bien!).
Ci dessous: en-tête d'une enveloppe qui trône fièrement sur le meuble de l'entrée attendant d'être remise en mains propres à Madelein (la maîtresse), elle contient un questionnaire ultra exhaustif sur la santé d'Anzu, en vue de la visite médicale des 5 ans, remplie par moi.
GGD Amsterdam
Jeugdgezondheidszorg
GRAAG DE VRAGENLIJST IN DICHTGEPLAKTE
ENVELOPPE INLEVEREN BIJ DE LEERKRACHT
NAAM KIND: ANZU K. (CLASS L)
1 comment:
: penser que dans mon Marcel ; il y a les dates auxquelles je referme le livre et un fait marquant de la journée ; une histoire dans l'histoire - un chemin de longue haleine où je relis l'actualité de mon improbable vie dans la Recherche du temps perdu __ (il y a aussi une cordelette venant de Yanaka, c'est une autre et noble histoire dans/entre/avec celle du livre et celle de ses annotations)/ condordances.
P.
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