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Thursday, January 24, 2013

Un mot sur le titre

A word about the title. Several alternatives suggested themselves. For a while I toyed with Time's Arrow. Then I thought Millenium would be wonderfully bold (a common belief: everything is called Millenium just now). I even flirted, late at night, with The Death of Love. In the end the most serious contender was, The Murderee which seemed both sinister and deeply catchy. And I wavered and compromised with things like London Fields, or The Murderee: Final Version... 
But as you see I kept ironic faith with my narrator, who would have been pleased, no doubt, to remind me that there are two kinds of title - two grades, two orders. The first kind of title decides on a name for something that is already there. The second kind of title is  present all along: it lives and breathes, or it tries, on every page. My suggestions (and they cost me sleep) are all the first kind of title. London Fields is the second kind of title. So let's call it London Fields. This book is called London Fields. London Fields... 
Martin Amis, London Fields.
Moi: Je viens de retrouver London Fields, acheté pour 1euro à De Boomerang. Je le lis.

Elle: donne des noms à tout, des noms de fleurs ("Rose-de-Fleurs") ou de fruits au futur bébé, des noms composés à des jeux qu'elle invente ("tampacho", toupakchoc", "tépétchuc"), et puis elle créé aussi des recettes de cuisine.




Recette du "Kalfouet":


Etymologie du terme: tout rapport avec l'argot "calfouet" est envisageable
(les vacances à Toulouse peut être???) 
Prendre une belle banane, la peler, la peser, la couper en rondelles et la jeter dans un mixeur.
Choisir 6 belles fraises d'hiver, les laver, les équeuter, les jeter avec les rondelles de banane.
Choisir une orange bien ronde, bien ferme, la couper en deux et presser son jus, verser dans le bol du mixeur.
Une touche de lait de soja.
Mixer.
Verser dans un bol, choisir une jolie cuillère.
Servir avec du yaourt, quelques céréales, ou tel quel.




Tuesday, January 22, 2013

Winter is going to be long

Nous habitons aux sports d'hiver.
La luge est le moyen de transport le plus sûr.
Lundi, luge.
Mardi, luge.
Je mange une orange, et l'idée que c'est un fruit qui pousse dans les pays chauds uniquement alors que nous la consommons particulièrement en hiver, ne m'empêche pas de la savourer.
Je me demande aussi si je suis vraiment capable de manger et d'écouter la radio en simultané.
Soit je 'savoure" et n'entends plus la radio, soit j'écoute ce qui se dit, et ne goûte plus aussi bien ce que je mange. Question en suspens. Affaire à suivre.


Monday, January 21, 2013

Sunday, January 13, 2013

Constatations/constellations

Le lapin et le singe sont dans leur lit, allongés, ils ne dorment plus, ils parlent un peu.
Le petit sanglier d'or arrive et se fraye un chemin entre eux.
Ils parlent tous les trois de prénoms garçon, prénoms fille.
Ils ne sont jamais d'accord, mais ce n'est pas très grave. Il y a encore beaucoup de temps.
Et puis, soudain, tous ensemble, ils s'exclament :
Ca va être un serpent!
Le lapin va mettre au monde un bébé serpent!!!

I live in Tokyo, Mari Takabayashi



...

La patronne de ma mère trouve que j'ai "un bon genre". Je ne comprends pas ce que ça veut dire. De genre pour moi, il n'y a que le féminin et le masculin. Quand ma mère me rapporte ce compliment de sa patronne, je me remémore notre dernière rencontre. Je me détaille, je cherche à définir le "bon genre". Nous nous sommes vues juste avant le conseil municipal, dans un couloir, je me suis levée, je lui ai serré la main, elle m'a fait entrer dans la grande salle, je me suis assise parmi les spectateurs, je n'ai rien dit, j'étais attentive, c'est tout. Ce sont mes habits, je crois, qui lui ont plu, mon pantalon en toile et mon chandail bleu marine. Je ne suis pas coquette. Ce serait ça le "bon genre" : ne pas abuser de son genre. Faune, Gaëlle Obiégly

 

Monday, January 07, 2013

Rêves urbains

Quand j'arrive au centre de Sonderborg, la nuit est tombée. Je vais de la gare jusqu'au terminal des autocars, et je prends tout mon temps, parce qu'il y a des tas de choses à voir. Ce qu'on peut dire des grands villes, c'est qu'elles ressemblent aux petites, à part qu'elles sont plus grandes, ce que je savais déjà, puisque je l'avais vu à la télé. Mais quand on y est et qu'on regarde attentivement, on voit d'autres différences. La façon qu'ont les grandes villes d'être grandes est impressionnante, comme si c'était parfaitement normal alors que ça ne l'est pas. Par exemple si on prend tout cet éclairage à Sonderborg, les vitrines et les fenêtres et les lampadaires, tout le bataclan est inondé de lumière! Est ce que c'est vraiment nécessaire? Et qui paye pour tout ça? Mais apparemment c'est une question qui n'inquiète personne, et très vite on ne s'en inquiète plus non plus. Tout à coup ça devient parfaitement normal que tout soit éclairé, et on serait même étonné si quelqu'un éteignait. Si tout devenait tout noir, quelqu'un comme moi dirait : j'en étais sûr, ça ne pouvait pas durer! Mais c'est parce que je viens d'une petite ville; Sonderborg est une grande ville depuis très longtemps.
(Erling Jepsen, L'art de pleurer en choeur)
A un moment où il nous faut penser à déménager (mais est ce que cette idée m'a laissée tranquille un seul jour depuis qu'on est ici???), je rêve urbain.
Je vois des toits, des escaliers étroits qui n'en finissent pas, je vois mes bras pleins, mes jambes lourdes, le souffle coupé, mais chez nous et dans la rue, on sera bien.
Et puis le soleil dans le salon l'après midi, dans les chambres le matin, je vois des placards trop petits, des dessins d'Anzu aux murs, et les nabe sur une petite table.
Je vois le soleil partout, les toits et les nuages, les terrasses (la nôtre peut être, en haut du toit???).
On sera sûrement trop près de la ligne de tram qu'on entendra dès 5h du matin, les gens qui font la fête la nuit, les voisins, les avions, les klaxons, au moins on trouvera du vrai pain, et il y a aura toujours un café ouvert, même le dimanche, il n'y aura qu'à chercher, et marcher, et se promener...PRENDRE DES PHOTOS!

Thursday, January 03, 2013

Embarrassée

Le terme générique « enceinte » désigne les étuves (de cuisson, de séchage, à vide, etc.), les salles frigorifiques, les réfrigérateurs, les congélateurs, les enceintes thermostatiques et climatiques. Les enceintes thermostatiques sont à régulation de la température ; les enceintes climatiques sont à régulation de la température et de l'humidité relative (HR), pour réaliser des essais en thermo-hygrométrie.
Voir aussi : Chambre d'essais, NF X 15-140 (norme), Salle blanche et Hotte.

(wikipédia)

Enceinte ou comme une ville prise d'assaut.
Entourée.
Embarazada en espagnol.
Gravida en italien.

Gravide : du latin gravidus (« chargé, rempli de quelque chose »), de gravis (« lourd »). A donné "grave".
gravide /ɡʁa.vid/ masculin et féminin identiques
Synonyme: gestant