If the only reason for not permitting the marriage immediately was that the sisters should be married in order of age, she said when Sachiko had finished, then there was really no reason at all. It would not upset her to be left behind, she added, with no trace of bitterness or defiance. She knew her day would come.The Makioka Sisters, Junichiro Tanizaki
It was nonetheless out of the question to have the younger sister marry first, and since a match for Taeko was as good as arranged, it became more urgent than ever to find a husband for Yukiko. In addition to the complications we have already described, however, yet another fact operated to Yukiko's disadvantage: she had been born in a bad year. In Tokyo the Year of the Horse is sometimes unlucky for women. In Osaka, on the other hand, it is the year of the Ram that keeps a girl from finding a husband.
Friday, February 24, 2012
Extrait de lecture sans commentaire
Thursday, February 23, 2012
Démo(s)
mots nouveaux bon mot des mots lusques des mots tordus des mots tards des mots d'amour des mots d'excuse des mots doux des mots tendres des mots ribons des mots volés des mots fous d e s m o t s l a ç o n s des mots crus des mots vais des gros mots des demis mots est ce qui mot? Chez mot mot le dernier MOT
Tel un logo, maintenant sur mes cartes de visite, mon tshirt, ma serviette de bain, ma balle de golf, et ma casquette (celle avec visière), pour mon(s) nouveau(s) job(s). Merci à ceux qui reconnaîtront leurs mots.
Tel un logo, maintenant sur mes cartes de visite, mon tshirt, ma serviette de bain, ma balle de golf, et ma casquette (celle avec visière), pour mon(s) nouveau(s) job(s). Merci à ceux qui reconnaîtront leurs mots.
Wednesday, February 22, 2012
Hiver radieux
Monday, February 20, 2012
quel titre pour un week end
Je viens de faire le tour des blogs que j'aime, et puis je me suis dit à moi maintenant.
Le titre, c'est souvent un problème. Soit c'est la première idée que j'ai, le titre, soit j'ai du mal.
Samedi, nous décidons de passer un week end calme. Nous prenons souvent cette décision en fin de semaine harassante, mais le samedi, on se lève toujours tôt, parce que c'est un plaisir d'être en week end, et on finit toujours pas avoir des envies qui nous poussent hors de chez nous. Alors, comme pour nous aider à tenir notre promesse, la toux d'Anzu a redoublé, et vraiment, à chaque quinte, c'était difficile d'ignorer son appel à rester dedans.
Samedi, on est dedans donc, dans un espace clos, dans lequel trois entités évoluent à leur vitesse, parfois se rencontrant, parfois cherchant l'espace vide. Une seule sortie, dehors, à 18h00, sous la pluie, à vélo, adéquat quand on veut cultiver les quintes de toux (pour pouvoir rester dedans, encore, le jour suivant).
Dimanche, on est forcé d'écouter Makihara, Hiro nous parle de sa vie, de sa musique, un mot retient mon attention, seishun, ça veut dire "jeunesse", l'idée du "printemps bleu" (ou vert, mais comme c'est le même mot, je choisis bleu), l'explication sur la philosophie chinoise, à chaque fois un kanji: bleu, printemps, rouge, été, blanc, automne, noir, hiver...les explications continuent, le calendrier chinois est lunaire, l'hiver tombe plutôt en février mars....et puis, sur le papier, on écrit les paroles de la chanson Donna toki mo, je me dis, en bonne pragmatique, que si je dois entendre cette chanson encore une bonne centaine de fois, que je sache quels sont les mots, et qui sait, je parlerai peut être japonais, en empruntant seulement des phrases de chansons pop (tentant non?).
Donna toki mo
Donna toki mo
Bokuga bokurashiku
aru tame ni
sukinamono wa suki to ieru
kimochi dakishimete (i)tai
............................
Le titre, c'est souvent un problème. Soit c'est la première idée que j'ai, le titre, soit j'ai du mal.
Samedi, nous décidons de passer un week end calme. Nous prenons souvent cette décision en fin de semaine harassante, mais le samedi, on se lève toujours tôt, parce que c'est un plaisir d'être en week end, et on finit toujours pas avoir des envies qui nous poussent hors de chez nous. Alors, comme pour nous aider à tenir notre promesse, la toux d'Anzu a redoublé, et vraiment, à chaque quinte, c'était difficile d'ignorer son appel à rester dedans.
Samedi, on est dedans donc, dans un espace clos, dans lequel trois entités évoluent à leur vitesse, parfois se rencontrant, parfois cherchant l'espace vide. Une seule sortie, dehors, à 18h00, sous la pluie, à vélo, adéquat quand on veut cultiver les quintes de toux (pour pouvoir rester dedans, encore, le jour suivant).
Dimanche, on est forcé d'écouter Makihara, Hiro nous parle de sa vie, de sa musique, un mot retient mon attention, seishun, ça veut dire "jeunesse", l'idée du "printemps bleu" (ou vert, mais comme c'est le même mot, je choisis bleu), l'explication sur la philosophie chinoise, à chaque fois un kanji: bleu, printemps, rouge, été, blanc, automne, noir, hiver...les explications continuent, le calendrier chinois est lunaire, l'hiver tombe plutôt en février mars....et puis, sur le papier, on écrit les paroles de la chanson Donna toki mo, je me dis, en bonne pragmatique, que si je dois entendre cette chanson encore une bonne centaine de fois, que je sache quels sont les mots, et qui sait, je parlerai peut être japonais, en empruntant seulement des phrases de chansons pop (tentant non?).
Donna toki mo
Donna toki mo
Bokuga bokurashiku
aru tame ni
sukinamono wa suki to ieru
kimochi dakishimete (i)tai
............................
Friday, February 17, 2012
Ecoute attentive
Place de la Toile Stéphana Broadbent synchrone asynchrone facebook urbanisme maison perméable skype vidéo conférence changement radical communication gratuité ouvre fenêtre sur autre maison dîner ensemble webcam perméabilité messaging concilier tribale individualisation flux migratoire famille transnationale un milliard de personnes qui n'habitent dans leur lieu de naissance famille éclatée gigantesque migrante technologie de bricolage potentiel de partage...
La porte sonne...interruption dans ma maison, perméabilité, visiteur imprévu.
La porte sonne...interruption dans ma maison, perméabilité, visiteur imprévu.
Thursday, February 16, 2012
...=+=+//;?/+
Galettesarrasin tranchesd'endiveetfenouilvapeur cottagecheese maltvinegar poivrenoir levuremaltée cranberryjuice kaki thévert Comme ça, j'aime
L'école
Il y a Isra, qui vient d'Erythrée, Nouran, qui vient d'Egypte, Marianna, qui vient de Moscou, Alicia, dont la mère vient du Kazakhstan, Sophie, dont la mère est chinoise, Daniël dont le père vient d'Israël, Daniel dont le père vient du Royaume Uni (et la mère de Russie), Samir vient du Maroc, Ayush est indien, Nathan allemand, Norzin tibétaine, il y a aussi Ben, Finn, Lutijn, Bart, Noam, tous des Pays Bas, tous ces enfants, et Anzu, dans la même classe, parlent néerlandais, avec Madelein (qui dit en rigolant qu'elle est institutrice dans une classe internationale).
Monday, February 13, 2012
Excursion exotique
C'est entre le quartier St Gilles et celui des Marolles, que le petit orteil du pied gauche s'est figé.
Nous étions toutes les deux (deux femmes dont le prénom commence par un G majuscule) sur les trottoirs, à travers les rues, sur les passages piétons ou à côté, les rues montaient et descendaient, nous marchions vite, je jetais des coups d'oeil dans les vitrines, de l'autre côté de la rue, dans le ciel, je ne voyais pas bien, mais cette cadence était agréable, ce rythme soutenu, le froid, et le fait que je ne savais pas où j'allais, je suivais, en parallèle, c'était très excitant.
Enfin goûtée la toute première harsha dans un café du dimanche, "bruyant comme un hall de gare, ce qui permet de s'isoler" (est ce que je reprends bien ses termes?). Je voudrais adopter la harsha comme petit déjeuner du dimanche.
On achète des souvenirs (Choux de Bruxelles violets, chocolat noir, et galette jaune), on parle, on parle, on parle, je sais que je me souviendrai de nos conversations, de celles de la rue, et de toutes celles dans l'appartement, entre deux portes, sur le coussin, assise à table, dans la cuisine.
Au Roi des Belges, j'étais dans la peau d'une critique de thé, sentir le vrac, déterminer la couleur, sentir, goûter, sentir, parler, écrire. Le thé au Lotus est fleuri plus que fruité et le verdict vaut la consommation.
La grand place est plus petite que ce que j'imaginais, ça n'empêche pas l'émotion au contraire. Des petites rues sinueuses donnent sur de grandes galeries rectilignes, je vois pour la première des cuberdons.
Sur le quai de la gare centrale, échange de sacs remplis de cadeaux, d'à bientôt et de promesse de futures visites.
Dans le train, c'est confortable, il fait bon, j'ouvre Le ciel des chevaux, c'est l'atmosphère parfaite.
Après la gare d'Antwerpen, c'est comme si la porte du train était restée ouverte. Le refroidissement se fait par le bas, par les pieds, le froid est de plus en plus gênant et il n'y a jamais de retour de la chaleur.
On arrive à Rotterdam, sans chauffage.
Accident de personne entre Rotterdam et Den Haag. Le froid ne se compte pas seulement qu'en degré celsius.
On nous demande de changer de train, qu'il faut attendre près d'une heure sur le quai (froid???).
De nouveau assise dans le train de dépannage, j'ai l'impression que la destination a changé pour Moscou. Les cours d'eau sont solides, le blanc est partout. On s'y enfonce.
Pourtant, je descends bien à Schiphol, un aéroport qui sert de gare. Je marche jusqu'au bus, en croisant un adolescent en Tshirt, dont j'arrive même à apercevoir le caleçon, donc la peau. Monde parallèle. Réalités différentes. Le froid ne serait qu'une création de mon imagination?
C'est entre Amstelveen Busstation et Meander, juste en apercevant sa figure d'abricot derrière la vitre que le petit orteil du pied gauche a silencieusement retrouvé son état habituel, courbé, collé à son voisin, mais détendu et surtout indolore.
Merci à G. pour l'invitation, l'incitation, les discussions, la logique du travail, les rires, les adresses, les découvertes, les albums photos et albums de cartes, les photos, les duvets, les chicons.
Nous étions toutes les deux (deux femmes dont le prénom commence par un G majuscule) sur les trottoirs, à travers les rues, sur les passages piétons ou à côté, les rues montaient et descendaient, nous marchions vite, je jetais des coups d'oeil dans les vitrines, de l'autre côté de la rue, dans le ciel, je ne voyais pas bien, mais cette cadence était agréable, ce rythme soutenu, le froid, et le fait que je ne savais pas où j'allais, je suivais, en parallèle, c'était très excitant.
Enfin goûtée la toute première harsha dans un café du dimanche, "bruyant comme un hall de gare, ce qui permet de s'isoler" (est ce que je reprends bien ses termes?). Je voudrais adopter la harsha comme petit déjeuner du dimanche.
On achète des souvenirs (Choux de Bruxelles violets, chocolat noir, et galette jaune), on parle, on parle, on parle, je sais que je me souviendrai de nos conversations, de celles de la rue, et de toutes celles dans l'appartement, entre deux portes, sur le coussin, assise à table, dans la cuisine.
Au Roi des Belges, j'étais dans la peau d'une critique de thé, sentir le vrac, déterminer la couleur, sentir, goûter, sentir, parler, écrire. Le thé au Lotus est fleuri plus que fruité et le verdict vaut la consommation.
La grand place est plus petite que ce que j'imaginais, ça n'empêche pas l'émotion au contraire. Des petites rues sinueuses donnent sur de grandes galeries rectilignes, je vois pour la première des cuberdons.
Sur le quai de la gare centrale, échange de sacs remplis de cadeaux, d'à bientôt et de promesse de futures visites.
Dans le train, c'est confortable, il fait bon, j'ouvre Le ciel des chevaux, c'est l'atmosphère parfaite.
Après la gare d'Antwerpen, c'est comme si la porte du train était restée ouverte. Le refroidissement se fait par le bas, par les pieds, le froid est de plus en plus gênant et il n'y a jamais de retour de la chaleur.
On arrive à Rotterdam, sans chauffage.
Accident de personne entre Rotterdam et Den Haag. Le froid ne se compte pas seulement qu'en degré celsius.
On nous demande de changer de train, qu'il faut attendre près d'une heure sur le quai (froid???).
De nouveau assise dans le train de dépannage, j'ai l'impression que la destination a changé pour Moscou. Les cours d'eau sont solides, le blanc est partout. On s'y enfonce.
Pourtant, je descends bien à Schiphol, un aéroport qui sert de gare. Je marche jusqu'au bus, en croisant un adolescent en Tshirt, dont j'arrive même à apercevoir le caleçon, donc la peau. Monde parallèle. Réalités différentes. Le froid ne serait qu'une création de mon imagination?
C'est entre Amstelveen Busstation et Meander, juste en apercevant sa figure d'abricot derrière la vitre que le petit orteil du pied gauche a silencieusement retrouvé son état habituel, courbé, collé à son voisin, mais détendu et surtout indolore.
Merci à G. pour l'invitation, l'incitation, les discussions, la logique du travail, les rires, les adresses, les découvertes, les albums photos et albums de cartes, les photos, les duvets, les chicons.
La très fameuse harsha |
Friday, February 10, 2012
Capital
Cette année, je ne sais pas si mes objectifs seront atteints.
C'est la crise en ce moment. Le budget est serré.
Le capital a déjà été entamé mais il manque une partie des dividendes à percevoir.
(Hiro dirait: Tu dis n'importe quoi!, et il sourirait parce qu'il a raison, c'est n'importe quoi).
Surtout que moi, je parle de SOLEIL...
C'est la crise en ce moment. Le budget est serré.
Le capital a déjà été entamé mais il manque une partie des dividendes à percevoir.
(Hiro dirait: Tu dis n'importe quoi!, et il sourirait parce qu'il a raison, c'est n'importe quoi).
Surtout que moi, je parle de SOLEIL...
Wednesday, February 08, 2012
Plaisir d'enfance 4/100
Chapitre qui se mange:
Les kakis.
Il y a plusieurs époques.
La première, j'étais très jeune, les kakis étaient des biens de famille qui apparaissaient annuellement dans les conversations, de femmes, en hiver, on parlait de premières gelées pour pouvoir les ramasser, ils se transportaient dans des cageots, ou à plat dans des paniers en osier, ma mère les posait sur une seule couche sur des plateaux, dans une pièce froide, on les regardait, avec leur air pourri, orange flamboyant, mais mine déconfite,
il fallait qu'ils soient très mous, et coulants.
Tellement sucrés. J'adorais râcler la peau avec la cuillère une fois que toute la chair avait été dégustée,
même si je savais qu'une fois tout fini, l'âpreté allait s'installer dans ma bouche.
J'aimais pas l'âpreté, mais ça faisait partie du kaki.
Je n'avais encore jamais mangé de kaki (pas de "s" si on parle des kakis japonais) comme au Japon.
Deuxième époque. En hiver aussi. Ils n'ont jamais l'air pourri, toujours bonne mine, je suis en adoration devant ces fruits superbes, et jamais âpres.
Un bonheur certain, qui dure plusieurs années (au cours desquelles j'ai découvert une bonne douzaine d'espèces différentes, et de niveaux de maturations différents aussi, durs comme des pommes, durs dedans, plus mous vers la peau, et enfin, mous mous mous, j'en ai mangé des séchés, leur peau devient toute blanche, comme recouverte de farine, c'est une forme de moisissure, c'est bon, il y avait des oranges clairs, presque jaunes, jusqu'à des rouges foncés, des fruits carrées, des ronds, des ovales, des longs,
Le Japon, c'est quand même le pays du kaki.
Troisième époque: hiver 2011
Je suis en France, et la tante M. est dans le réseau des kakis, ma mère rentre un jour chargée de quatre cageots remplis des mêmes, de ceux de l'enfance. Mous, et âpres.
J'aime encore, même si je sais que ça peut être différent, meilleur même, mais j'aime encore.
Il y a Anzu à côté, qui aime aussi, elle les aime tous aussi.
Hiro déteste les kakis, les kaki, il les déteste tous.
Les kakis.
Il y a plusieurs époques.
La première, j'étais très jeune, les kakis étaient des biens de famille qui apparaissaient annuellement dans les conversations, de femmes, en hiver, on parlait de premières gelées pour pouvoir les ramasser, ils se transportaient dans des cageots, ou à plat dans des paniers en osier, ma mère les posait sur une seule couche sur des plateaux, dans une pièce froide, on les regardait, avec leur air pourri, orange flamboyant, mais mine déconfite,
il fallait qu'ils soient très mous, et coulants.
Tellement sucrés. J'adorais râcler la peau avec la cuillère une fois que toute la chair avait été dégustée,
même si je savais qu'une fois tout fini, l'âpreté allait s'installer dans ma bouche.
J'aimais pas l'âpreté, mais ça faisait partie du kaki.
Je n'avais encore jamais mangé de kaki (pas de "s" si on parle des kakis japonais) comme au Japon.
Deuxième époque. En hiver aussi. Ils n'ont jamais l'air pourri, toujours bonne mine, je suis en adoration devant ces fruits superbes, et jamais âpres.
Un bonheur certain, qui dure plusieurs années (au cours desquelles j'ai découvert une bonne douzaine d'espèces différentes, et de niveaux de maturations différents aussi, durs comme des pommes, durs dedans, plus mous vers la peau, et enfin, mous mous mous, j'en ai mangé des séchés, leur peau devient toute blanche, comme recouverte de farine, c'est une forme de moisissure, c'est bon, il y avait des oranges clairs, presque jaunes, jusqu'à des rouges foncés, des fruits carrées, des ronds, des ovales, des longs,
Le Japon, c'est quand même le pays du kaki.
Troisième époque: hiver 2011
Je suis en France, et la tante M. est dans le réseau des kakis, ma mère rentre un jour chargée de quatre cageots remplis des mêmes, de ceux de l'enfance. Mous, et âpres.
J'aime encore, même si je sais que ça peut être différent, meilleur même, mais j'aime encore.
Il y a Anzu à côté, qui aime aussi, elle les aime tous aussi.
Hiro déteste les kakis, les kaki, il les déteste tous.
Monday, February 06, 2012
Week end aux sports d'hiver
Quelques jours plus tard, la neige recouvre tout. Les canaux sont tous gelés.
Samedi et dimanche matin, il nous a donc suffi de descendre de l'appartement, de faire un détour par le marchand de matériel de sports (luge, gants de ski, patins de hockey),
et ainsi équipés, nous sommes allés tout droit sur le point d'eau, d'habitude mare à canards, désormais piste de patinage désynchronisé.
Thursday, February 02, 2012
Tous les jours
Il fait froid dans la chambre pendant la nuit, si on se lève, ce n'est que pour quelques minutes, il faut tout de suite courir sous la couette pour se réchauffer.
Le matin, le réveil ne sonne plus à 6h46, mais à 6h53, heure d'hiver, il nous faut plus de sommeil. On l'éteint une première fois, on fait semblant de se rendormir, mais ça ne sert à rien ces minutes volées, ou alors si c'est précieux au contraire. Je ne sais pas.
Moi, tous les matins, maintenant, je me demande si ça ferait mauvais effet de téléphoner à l'école pour dire qu'Anzu ne peut pas y aller, sans trop en dire non plus, car sinon, il faudra de nouveaux motifs tous les jours.
A chaque fois je me dis que c'est chiant ce système, parce que pour aller jusqu'au téléphone, je dois m'habiller, et d'abord sortir du lit...
Efficace leur tactique pour s'assurer que tous les enfants seront à l'école, tous les matins.
Oui, parce qu'on se lève, on s'habille, et on part à la cuisine, parce qu'on a faim (appétit d'hiver).
Allumer les lumières, mettre l'eau dans la bouilloire, faire griller le pain, sortir les bols, et préparer le bento. Je suis instantanément réveillée, heureuse d'être debout, alors je ne sais pas pourquoi je pense à ces histoires d'école buissonnière (on dit saboru (de sabotage) en japonais さぼる) TOUS LES JOURS!
Le matin, le réveil ne sonne plus à 6h46, mais à 6h53, heure d'hiver, il nous faut plus de sommeil. On l'éteint une première fois, on fait semblant de se rendormir, mais ça ne sert à rien ces minutes volées, ou alors si c'est précieux au contraire. Je ne sais pas.
Moi, tous les matins, maintenant, je me demande si ça ferait mauvais effet de téléphoner à l'école pour dire qu'Anzu ne peut pas y aller, sans trop en dire non plus, car sinon, il faudra de nouveaux motifs tous les jours.
A chaque fois je me dis que c'est chiant ce système, parce que pour aller jusqu'au téléphone, je dois m'habiller, et d'abord sortir du lit...
Efficace leur tactique pour s'assurer que tous les enfants seront à l'école, tous les matins.
Oui, parce qu'on se lève, on s'habille, et on part à la cuisine, parce qu'on a faim (appétit d'hiver).
Allumer les lumières, mettre l'eau dans la bouilloire, faire griller le pain, sortir les bols, et préparer le bento. Je suis instantanément réveillée, heureuse d'être debout, alors je ne sais pas pourquoi je pense à ces histoires d'école buissonnière (on dit saboru (de sabotage) en japonais さぼる) TOUS LES JOURS!
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