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Saturday, January 01, 2011

Notre oshogatsu

Cette année, pour ne pas se laisser entraîner dans un tourbillon incontrôlable d'alimentation froide et trop sucrée, de boissons froides et trop alcoolisées, de joues rouges et de robe de cérémonie qui transpire, de télé allumée un soir de fête, d'enfant qui touche à tout et fait des bêtises, de grand mère survoltée, de grand père éméché, et père vexé....alors pour échapper à tout ça.

Ce matin, sortie à trois à la recherche d'un café magique.
Il n'était pas là, mais la promenade dans la neige, où Anzu, seule détentrice de crochets sur ses bottes de neige, nous tenait la main en nous promettant de nous rattraper, en cas de glisse (trois fois pour moi), ainsi que les photos du quartier qu'on aime maintenant, tout cela valait le détour.

Ensuite, nous avons pris un repas 'organic' et sain,  dans un grand magasin, où nous avons acheté des cadeaux qui avaient de la gueule, pour nos hôtes (coffee drip stylé et bouilloire de la couleur d'Anzu).
Mon plateau (teisshoku)

L'assiette d'Anzu

Ensuite, une sieste, un bain, on met les habits de fête, on prend des photos de famille devant la table, c'est Anzu qui tient le déclencheur à distance.
A 18h30, on commence le repas. 








C'est bon, c'est frais et tout est fait main, et accommodé aux goûts de chacun (beaucoup moins de sucre cette année, mais plus de légumes, des sashimis qui n'arrêtaient pas de fondre dans la bouche (non, mais c'est vrai, hallucinant), gobo kimpira, des pousses de bambou à côté de champignons et à côté d'un truc nouveau, du konyaku contenant du tofu, texture infernale que j'adore.

Et on mange des sobas, en espérant vivre encore longtemps.

Ensuite on joue aux cartes, sans tricher.

On dessine, et je découvre les crayons de couleurs Staedtler qui se transforment en pinceau aquarelle une fois trempés dans l'eau, on a recours à l'encyclopédie visuelle pour plus d'idées.
Et puis d'autres sobas, il suffit d'avoir un creux (et ce jusqu'à minuit).
Hiro s'endort (trop d'alcool sans doute).

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