Toute cette histoire n'est qu'un léger malentendu.
Le calendrier a déjà fêté le printemps,
les chevreaux viennent de naître,
il y a des narcisses, des jonquilles, et d'autres fleurs dont je ne connais pas le nom un peu partout,
quelques arbres commencent à bourgeonner.
La lumière n'est plus du tout hivernale.
Alors que nous manque-t-il? Quelques degrés en plus.
Voilà, c'est tout, il suffit de tourner un bouton quelque part, un peu plus vers la droite,
la neige arrêtera de tomber occasionnellement, et puis si tout se réchauffe un peu, les bourgeons pourront exploser et ce sera parti (pas gagné, mais en bonne voie).
Et nous pourrons sortir plus souvent, plus longtemps, à vélo, à pied, je pourrai enfin me débarrasser de mon deuxième blouson qui ne ferme plus, des gants et du bonnet.
On parle de Pâques aux tisons, cette année, la quête des oeufs s'est faite sous une neige en papier, pas très froide, pas humide, sur un sol sec, nous étions seuls dans le parc en bas de l'appartement.
Les oeufs étaient colorés, les gros sont de vrais oeufs qu'on a mangés pour le repas, et les autres sont en chocolat, qu'Anzu partage avec tout le monde.
L'après midi, entre une promenade au soleil et des activités derrière la fenêtre, nous avons su que le printemps ne pouvait plus tarder.
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