Yoji a 13 mois, il marche, s'il court, il tombe, mais il court quand même, aussi trampoline, toboggan et balançoire.
Maman...papa...Dada (ça c'est Anzu), MeiMei (ça c'est Mahé).
Pour tout le reste, c'est mapeu mapeu et ses variantes, mapeumapeumei, napeunapeu, etc...
Pour Anzu :
La pêche avec Théo,
Les feux d'artifices avec Clément,
Le village gaulois en famille,
des expériences culinaires non ratées...son "el Macho" qui ne prend pas une ride, son chocolat noir banane (forgot the name) que nous nous arrachons...
Hiro m'avoue qu'il ne vit pas en fonction des vacances scolaires, alors que moi si.
Jason a quatre mois, c'est un chiot. "Celui-là, il ne chassera pas" a dit mon père, "c'est un intello...".
Après Ritchie, un autre intello dans la famille.
Nono aime toujours autant les pommes, et tout ce qui est sucré ou gras, ou salé, Nono aime manger, on pourrait toujours fabriquer des brosses à dents avec son crin, mais on ne le fait toujours pas, Nono reste Nono.
Nous les quittons tous, la vie d'école nous attend.
Hiro a découvert Noisette. "Elle est folle de concombre", oui, je sais, elle adore ça, elle commence par attaquer les graines, ensuite la chair et ça la rend joyeuse!
Saturday, August 30, 2014
Thursday, August 28, 2014
Citron et orties
Mais dehors le jour déclinait, et tandis que j'avalais cette première bouchée, et que la première impression s'évanouissait, j'ai senti un changement subtil s'opérer à l'intérieur, une réaction inattendue. Comme si une papille enfouie tout au fond de moi sortait son périscope pour jeter un coup d'oeil alentour, alertant ma bouche de l'apparition d'un élément nouveau. La qualité des ingrédients - le bon chocolat, les citrons bien frais - semblait cacher quelque chose de plus important et de plus sombre, et cet arrière-goût commençait à remonter à la surface. Je sentais sans difficulté le chocolat, mais par glissements légers, comme un effet secondaire qui se déroulait, se déployait, j'avais le sentiment que ma bouche se remplissait aussi d'un goût de petitesse, d'une sensation de rapetissement, de contrariété, d'une distance dont je devinais qu'ils étaient liés à ma mère, le goût de sa pensée fourmillante, une spirale, quasiment comme si j'étais capable de sentir le grincement de sa mâchoire ayant provoqué cette migraine qui l'avait poussée à prendre autant d'aspirines que nécessaire, alignées en points blancs sur la table de nuit, une sorte d'ellipse à son commentaire : je vais juste m'allonger un petit moment...Tout cela n'avait pas trop mauvais goût, mais chacune de ces saveurs paraissait incomplète et creuse, comme si le citron et le chocolat ne faisaient qu'envelopper un vide. (La singulière tristesse du gâteau au citron, Aimée Bender)C'est à la suite de la lecture de ce livre que j'ai décidé d'arrêter mes expériences culinaires, enfin, pas arrêter, pas complètement, mais plutôt suspendre pour un temps mes expériences.
J'ai décidé de prendre des recettes et de les suivre à la lettre, ou presque (je m'autorise de temps en temps quelques petits aménagements de la recette).
Depuis j'ai cuisiné une "ratatouille provençale", c'est ce que j'ai tapé sur internet, et c'était très bon, bien meilleur que mes dernières tentatives, trop fades, trop épurées de tout.
Dernièrement, les seules expériences réussies étaient celles qui étaient à base d'orties. Soupe à l'ortie, déclinée trois fois, et gnocchi à l'ortie, pas mal, pas mal...
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