Cette semaine de vacances a commencé samedi matin par de mauvaises nouvelles, très mauvaises même.
Il a fallu tout de même partir, tout ranger, fermer la porte à double tour, et puis encore monter dans le taxi, monter dans le train...Kobe, Osaka, Kyoto, Nagoya, splendide mont fuji...
A Tokyo, quelques heures plus tard, il fait moins chaud, et nous avons rendez-vous avec un(e) écrivain.
Quand elle termine son travail d'écriture, elle nous rejoint et nous avons l'impression d'entrer un peu dans son monde, Hiro lui pose des questions, il aimerait bien aussi devenir écrivain.
Il écrit tous les jours, dans son cahier de vie, et elle lui dit que c'est bien de faire ça.
Ils parlent stylos, plumes, papiers...en buvant du thé vert.
Le dimanche, secousses sur Tokyo, la terre tremble, et je me rends compte que ça faisait longtemps pour moi, j'avais presque oublié l'impression que ça laisse.
Lundi, il pleut encore, et sur le bateau ça secoue aussi...beaucoup.
Hiro et moi hésitons beaucoup entre le mal de mer et le pied marin, grâce à la méthode de Hiro, que j'appelle pour l'occasion skipper, c'est le pied marin qui l'emporte (il faut expliquer à son cerveau ce qui se passe, pourquoi le mouvement, pourquoi les vagues...), et ça marche!
Mardi, on a les pieds sur la terre ferme, mais ça continue de bouger (et là, il faut dire au cerveau qu'on est descendu du bateau).
De meilleures nouvelles sont arrivées, ensuite ce sont de bonnes vacances, on mange, on dort, on va au zoo, et le soir c'est Anzu qui fait le spectacle...
Dimanche soir, retour en avion, ça pollue, c'est vrai, mais pour un retour c'est bien quand même, l'aller s'est fait en trois jours avec escale, le retour direct en deux heures.