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Thursday, November 29, 2012

6th

6th shakra activation,
Also called the "third eye", can see beyond the material world,
center for intuition, dreams, creativity, imagination
Element: light
Colour: Purple
Taste/smell: vanilla, mint
Yoga is good for me...

Monday, November 19, 2012

Van Anzu- Ecriture/schrijven

troll

(par mimétisme, elle veut écrire, sur le clavier et en couleur)




(sur un éventail, son prénom en hiragana)






























































tttttt

Saturday, November 17, 2012

Dans le panier

J'étais à De Boomerang, au rayon livres anglais. J'ai aperçu son nom en grosses lettres TONI MORRISON et en lettres encore plus grosses juste au dessus JAZZ.
1.00 euro.
Au moins, dans ma vie, il y a des moments où je n'hésite pas.
Où je n'ai pas besoin de regarder la liste des ingrédients, de me demander si tout ce qui est écrit est vrai, si on peut avoir confiance, si je peux en donner à ma fille.
Jazz, T.Morrison. Rien de mieux à mettre dans le panier.

Now, down Fifth Avenue from curb to curb, came a tide of cold black faces, speechless and unblinking because what they meant to say but did not trust themselves to say the drums said for them, and what they had seen with their own eyes and through the eyes of others the drums described to a T. The hurt hurt her, but the fear was gone at last. Fifth Avenue was put into focus now and so was her protection of the newly orphaned girl in her charge.
From then on she hid the girl's hair in braids tucked under, lest whitemen se
e it raining round her shoulders and push dollar-wrapped fingers toward her. She instructed her about deafness and blindness---how valuable and necessary they were in the company of whitewomen who spoke English and those who did not, as well as in the presence of their children. Taught her how to crawl along the walls of buildings, disappear into doorways, cut across corners in choked traffic ---how to do anything, move anywhere to avoid a whiteboy over the age of eleven. Much of this she could effect with her dress, but as the girl grew older, more elaborate specifications had to be put in place. High-heeled shoes with the graceful straps across the arch, the vampy hats closed on the head with saucy brims framing the face, makeup of any kind---all that was outlawed in Alice Manfred's house. Especially the coats slung low in the back and not buttoned, but clutched, like a bathrobe or a towel around the body, forcing the women who wore them to look like they had just stepped out of the bathtub and were already ready for bed. Jazz, T. Morrison

Wednesday, November 14, 2012

je suis les deux à la fois

CITIES AT NIGHT, I feel, contain men who cry in their sleep and then say Nothing. It's nothing. Just sad dreams. Or something like that...Swing low in your weep ship, with your tear scans and your sob probes, and you would mark them. Women - and they can be wives, lovers, gaunt muses, fat nurses, obsessions, devourers, exes, nemeses - will wake and turn to these men and ask, with female need-to-know, 'What is it?' And the men say, 'Nothing. It isn't anything really. Just sad dreams.'
Just sad dreams. Yeah: oh sure. Just sad dreams. Or something like that.
Richard Tull was crying in his sleep. The woman beside him, his wife, Gina, woke and turned. She moved up on him from behind and laid hands on his pale and straining shoulders. There was a professionalism in her blinks and frowns and whispers: like the person at the poolside, trained in first aid; like the figure surging in on the blood-smeared macadam, a striding Christ of mouth-to-mouth. She was a woman. She knew so much more about tears than he did. She didn't know about Swift's juvenilia, or Wordsworth's senilia, or how Cressida had variously fared at the hands of Bocaccio, of Chaucer, of Robert Henryson, of Shakespeare; she didn't know Proust. But she knew tears. Gina had tears cold.
Richard raised a bent arm to his brow. The sniff he gave was complicated, orchestral. And when he sighed you could hear the distant seagulls falling through his lungs.
'Nothing. It isn't anything. Just bad dreams.'
Or something like that.
After a while she too sighed and turned over, away from him.
There in the night their bed had the towelly smell of marriage.
Martin Amis, The Information.

Je suis les deux à la fois, parfois Richard, les mauvais rêves, les sueurs froides/nocturnes, no it's nothing et parfois Gina, celle qui veut savoir ce qui ne va pas, avec son professionnalisme. Je connais l'odeur du mariage.




Monday, November 12, 2012

Le Sacre de la Rivière

Mai par Minoru

Minoru se marie, donc je vais avoir une "belle-soeur". La première.

Sunday, November 11, 2012

Minoru se marie

Dans sa lettre qui contenait l'invitation au mariage, Minoru a demandé (tout à la fin), si on avait vu les photos.
Quelles photos?
Trois jours plus tard, j'attrape la clé USB rose pour copier le CD du cours de Néerlandais pour V. (en me demandant à qui pouvait bien appartenir cette jolie clé),  je l'ouvre et découvre LES photos. Des photos d'Anzu qu'il avait prises sans nous les avoir données avant, quelques photos de son voyage (pré noces) en Thaïlande avec Mai, et quelques autres de son pays natal, Hokkaido (c'est tellement beau qu'on s'est demandé si ce n'était pas une méthode déguisée pour nous encourager à prendre nos billets pour Sapporo, pour le 15 décembre et assister tous les trois à la cérémonie de mariage, alors que pour l'instant, seulement Hiro a pris son billet...).










Tuesday, November 06, 2012

Pages cornées

Oui, moi je fais partie de celles qui cornent les pages des livres. Des livres qui m'appartiennent uniquement. Pas ceux qu'on me prête, ni ceux que j'emprunte à la bibliothèque, pour ceux là, n'importe quoi qui me passe sous la main fait office de marque-page, j'ai aussi quelques marque-pages officiels (je viens de vérifier l'orthographe du pluriel, c'est bien ça: marque-pages).
Donc, Martin Amis, The Information (quand on donne un titre en anglais, on met une majuscule à tous les mots). Une dizaine de pages cornées marquent des passages qui m'ont semblé utiles de garder, sinon, si on ne corne pas, ou si on ne prend pas soin de noter le numéro de la page, on oublie, en continuant la lecture, on relâche le passage dans l'anonymat de la masse du livre, et c'est fini.

  The weather wasn't great but it was still meant to be summer. Something had gone wrong with summer. But this is England - and that's nothing new.
  Consider. The four seasons are meant to correspond to the four principal literary genres. That is to say, summer, autumn, winter and spring are meant to correspond (and here I list them hierarchically) to tragedy, romance, comedy and satire. Close this book for a second and see if you can work it out: which season corresponds to which genre.
  It's obvious, really. Once you've got comedy and tragedy right, the others follow.
  Summer: romance. Journeys, quests, magic, talking animals, damsels in distress.
  Autumn: tragedy. Isolation and decline, fatal flaws and falls, the throes of heroes.
  Winter: satire. Anti-utopias, inverted worlds, the embrace of the tundra: the embrace of wintry thoughts.
  Spring: comedy. Weddings, apple blossom, maypoles, no more misunderstandings - away with the old, on with the new.
  We keep waiting for something to go wrong with the seasons. But something has already gone wrong with the genres. They have all bled into one another. Decorum is non longer observed.

Investigations

En attendant le retour d'Hiro, je suis sur le canapé avec Marcel, A la recherche, entre les mains, il me faut un moment pour savoir où je m'étais arrêtée, il y a deux cordelettes, une pour marquer une page que je voulais retenir, l'autre qui marquait la page où je m'étais arrêtée, le temps que je relise les quatre pages marquées par les deux cordelettes, j'entends déjà la clé dans la serrure.
J'ai réchauffé le repas, on a parlé de l'école car ce matin, c'est Hiro qui a parlé avec la maîtresse qui lui a annoncé une (autre) réunion, mais il ne sait pas quand, on essaie ensemble d'imaginer quel genre de réunion, pour quelles raisons la maîtresse veut voir les parents et surtout quand cette réunion aura-t-elle lieu. Nous supputons.
Quand Hiro finit de dîner, je lui annonce que je n'ai toujours pas retrouvé Noisette, lâchée hors de sa cage jeudi dernier. Je raconte où j'ai cherché, récits anthropologiques.

Ensuite, il y a l'opération à coeur ouvert du piano. le couvercle du clavier ne s'ouvre plus, normal la clé (à monter) qui est normalement sous le siège a été enlevée par des mains habiles, et placée (sans trop de préméditation) sous le couvercle et ça coince.
Grâce à une lampe puissante (les mêmes que l'armée américaine utilise), et une baguette japonaise longue, spéciale cuisine, nous avons réussi à déloger la clé, la faire basculer derrière le mécanisme, d'où elle n'empêche plus l'ouverture du couvercle, mais est désormais hors d'atteinte, tant pis.

Encore des papiers à déchiffrer, traduire, beaucoup d'hypothèses.

Enfin, évaluation de la quantité de grains de maïs et de graines de courges laissées pour N. par rapport à la quantité restante, après rapport et sous total...résultat...il apparaîtrait que N. ne soit pas venue se ravitailler, ce qui laisse supposer une possible (mais regrettable) hibernation. Le mystère reste entier.

Au cours de la soirée, il y a aussi, le changement de piles du thermomètre électronique qui donne une température différente à chaque tentative (sur la tempe). Franchement pas mal quand on veut être malade, on prend la plus haute, si au contraire, on n'a pas envie d'entendre parler de maladie, ni de fièvre, on prend la plus basse (qui peut descendre jusqu'à 32 degrés Celsius! Là c'est sûr tout va bien!).

Ci dessous: en-tête d'une enveloppe qui trône fièrement sur le meuble de l'entrée attendant d'être remise en mains propres à Madelein (la maîtresse), elle contient un questionnaire ultra exhaustif sur la santé d'Anzu, en vue de la visite médicale des 5 ans, remplie par moi.

GGD Amsterdam
Jeugdgezondheidszorg


          GRAAG DE VRAGENLIJST IN DICHTGEPLAKTE
          ENVELOPPE INLEVEREN BIJ DE LEERKRACHT


         NAAM KIND: ANZU K. (CLASS L)